Guillaume L’Haridon, prêtre, chapelain de la chapelle seigneuriale Garz-Varia à Pleyben
"En 1550, le 6 septembre, Derien, sieur de la Boissière, fonde en la chapelle de Garz-Varia une chapellenie qui est donnée à Guillaume L'Haridon, prêtre."
Guillaume L'Haridon, prêtre à Morlaix
1590 : Guillaume L'Haridon perçoit 12 écus l'an "pour apprendre quatre enfants" en chant et musique, à la collégiale Notre-Dame du Mur.
Collégiale Notre-Dame du Mur : "Le chapitre fut originairement composé d'un prévôt, premier et seul dignitaire, de huit chanoines, d'un diacre et d'un sous-diacre d'office, de deux suppôts ou chantres, d'un maître de psalette, de deux enfants de choeur, d'un organiste, d'un bedeau et d'autres officiers pour aider au service divin. La reine Anne, en confirmant et ratifiant la fondation en 1504, y ajouta 2 enfants de choeur."
1608 : "magister Haridon" parrain de Guillaume Talchoat à Morlaix Sainte-Melaine.
1610 : Guillaume L'Haridon privé de sa charge de procureur de la collégiale Notre-Dame du Mur
"Au cours de l’année 1610, plusieurs pages du registre concernant le chapitre avaient été déchirées. Le 21 Octobre, le procureur, Guillaume Lharidon, fut privé de sa charge et condamné à cinq livres d’amende pour n’avoir pas révélé en temps et lieu le nom du coupable, François Daoulas."
1612 : Guillaume (L')Haridon, mentionné en tant que prêtre, est le parrain de Jannette (L')Haridon à Morlaix Sainte-Melaine.
Maudez L’Haridon, chapelain à Quimper Saint-Mathieu (inhumé en 1638)
1634 : "vénérable personne missire Maudez L'Haridon" parrain de Maudez Doudet.
1638 : sépulture à Quimper Saint-Mathieu de missire Maudez L'Haridon, chapelain.
Le 13 avril suivant, le clergé paroissial perd l'un de ses membres, « discrette et venérable personne Messire Maudès Laridon, chappalain de Saint-Mathieu en son vivant (qui) rendit l'âme entre les mains de Notre Seigneur ». (Histoire de Quimper Corentin et son canton, par Louis Le Guennec)
"La paroisse Saint-Mathieu était administrée par un vicaire perpétuel, assisté lui-même, pour l'administration de la paroisse, de sept chapelains (...) Il y avait énormément de fondations et de charges, qui nécessitaient un personnel nombreux. Une messe à notes, par exemple, était chantée tous les jours ; et, très souvent aussi, on devait chanter les matines et d'autres heures de l'Office".
Yves L'Haridon, prêtre chapelain de la chapelle Saint-Sébastien en la paroisse de Saint-Ségal
1678 : "Déclaration et dénombrement d'une maison, terres et héritages que missire Yves L'Haridon, prêtre, chapelain de la chapelle de Saint-Sébastien, demeurant en la maison de ladite chapelle en la paroisse de Saint-Ségal".
Yves L'Haridon (1678-1741), recteur de Lannédern
1715-1735 : signe en qualité de recteur de Lannédern sur les registres paroissiaux
1741 : décès à Lannédern de Yves L'Haridon, recteur, âgé de 63 ans.
Alain Joseph L'Haridon (1689-1771), sieur du Treuscoat, curé de Grandchamp (72)
Il est le fils de François L'Haridon, sieur de Keralain, et Françoise Cadrouillac. >> voir Châteauneuf-du-Faou
1721-1764 : curé de Grandchamp dans le Saosnois (Sarthe).
1771 : décès à Grandchamp de messire Alain Joseph L'Haridon du Treuscoat, ancien curé de Grandchamp, inhumé en cette église.
Jacques L'Haridon (1729-1771), chanoine et curé de Plouguer et Carhaix
1759-1769 : curé de Plouguer et Carhaix
1771 : sépulture à Plouguer de Jacques L'Haridon, âgé de 42 ans, prêtre et curé de cette paroisse, chanoine de St Trémeur.
Guillaume L’Haridon (1739-1808), prêtre, recteur de Scaër, curé constitutionnel de Plogastel-Saint-Germain
Il est le fils de François L'Haridon et Marie Le Doll. >> voir Douarnenez
1763 : ordonné prêtre du diocèse de Quimper
1783 : Recteur de Scaër. L'Haridon, 2300 l.
1791 : prête le serment le 18 décembre
1792 : "Le district de Quimperlé n'avait pas seulement des soucis avec les prêtres assermentés, mais aussi avec certains prêtres qui, ayant prêté le serment, montraient une grande indépendance non seulement vis-à-vis du pouvoir civil, mais vis-à-vis même de l'évêque intrus ; car, le 9 juillet 1792, le sieur Guillou écrivait au Département : "Tout ecclésiastique non assermenté est dénoncé par l'arrêté du Département du 1er. Sans doute que sous la dénomination de non assermenté l'on entend aussi tout non conformiste. Or, sous ce ressort se trouvent des non conformistes de deux classes : Dans la première se trouvent tous ceux qui se sont jusqu'ici refusés au serment civique (...) Dans la seconde se trouvent quelques autres qui, sous le masque de l'hypocrisie, ne se sont portés à faire le serment que pour jouir, semble-t-il, du bénéfice de la loi, qu'ils enfreignent dans ses points les plus essentiels ; ce sont, selon moi, les plus coupables, les plus dangereux ennemis du bien public. De ce nombre se trouvent les sieurs Lharidon, curé de Scaër et (...) qui refusent ouvertement de reconnaître leur évêque constitutionnel (...) Je demande à ce qu'ils soient assimilés sous les mêmes peines aux prêtres non assermentés." Cette plainte portée contre le curé de Scaër vise, sans doute, la dénonciation suivante, signée du Maire de Scaër, et portant cependant une date relativement ancienne ; elle est datée du 21 septembre 1791 et est ainsi conçue : "La nouvelle de l'acceptation du Roi à notre chère Constitution à fait naître chez moi les doux sentiments qu'elle doit inspirer à tout bon Français. J'ai voulu rendre ma joie publique. Pour cet effet, je me suis rendu chez le sieur Lharidon, curé constitutionnel, et l'ai prié de chanter dimanche un Te Deum pour signe de notre allégresse, et d'assister en procession au feu de joie que j'ai recommandé pour ce jour. Ce Curé, qui dans tous les temps s'est montré l'ennemi le plus acharné de notre Constitution, qui n'a jamais voulu reconnaître l'autorité de M. Expilly (...) Ce Curé, dis-je, qui malgré un serment qu'il n'a prêté que pour conserver sa place, berce tous les jours ses paroissiens des idées chimériques de contre-Révolution, je vous supplie, Messieurs, d'ordonner qu'il assiste à notre cérémonie et qu'il chante un Te Deum, ou qu'il soit remplacé." (Documents pour servir à l'histoire du clergé et des communautés religieuses dans le Finistère pendant la Révolution, par M. l'abbé Peyron, chancelier-archiviste de l'évêché de Quimper)
1804 : Recteur de Saint-Nic
"Un autre Douarneniste, Guillaume Lharidon, ancien recteur de Scaër, refusait obstinément de se rendre à Saint-Nic où on le nommait. Il mettait en avant sa santé délabrée, préférant rester sans poste à Douarnenez plutôt que d'aller mourir à Saint-Nic. Mais lorsqu'on lui proposa, un an plus tard, la cure de Plogastel-Saint-Germain, il avait miraculeusement retrouvé toute sa vigueur." (Bulletin de la Société archéologique du Finistère)
"En 1804, le Recteur était M. Guillaume L'Haridon, né à Douarnenez, le 4 mars 1739, ordonné prêtre en septembre 1763. Il avait été Recteur constitutionnel de Scaër, avant de devenir Recteur de Saint-Nic. Dès son arrivée, il fut déconcerté en voyant l'état lamentable de l'église. Le 4 Janvier 1804, il écrit : « Nommé par Monsieur l'Evêque à la desserte de Saint-Nic, je me suis transporté samedi dernier dans cette commune et ay chanté la messe le dimanche. J'ay vu avec peine l'état misérable de cette église (...) Vous savez, sans doute la mort et le genre de mort par ou a fini le dernier desservant de cette église. C'est cet homme que je suis destiné à remplacer, si ma maladie me permet d'y retourner. Dimanche malgré le mauvais temps je me transportai avec le Conseil de la commune pour chercher un lieu où pouvoir me loger. Celui qu'on me proposa, outre sa grande distance du bourg, n'est assurément pas logeable sans de grandes réparations. Quand se feront-elles ? Je l'ignore. Et où me retirer, où loger mes meubles jusqu'à ce moment ? Comment les y transporter ? Le chemin de Douarnenez à la Lieue-de-Grève est impraticable. J'ay proposé à l'acquéreur du presbytère de me prendre en pension à quelque prix que ce soit. C'est mon unique ressource, quelque désagrément que j'y entrevoye d’ailleurs……. ». Et il continue en demandant qu'on le nomme plutôt simple vicaire à Douarnenez. Le 17 Mars, il écrit : « Je me suis rendu à mon poste, comme je l'avois promis. Mais de grâce retirez-moi d'ici le plus tôt possible. J'y éprouve des désagrémens incalculables. En voulant parer à de facheux inconvenians, je suis tombé dans d'autres encore pires. Que mon âge et les malheurs de ma famille puissent toucher votre sensibilité. M. Porlodec, mon neveu, cherche à me remplacer. J'y consens de bon cœur. Rapprochez-moi de mes pénates. Ottez-moi de cette terre maudite. J'y donnerai la Pâque puisque j'y suis, mais au moins que j'aye l'espérance d'en être sorti avant la Pentecôte. Je me suis mis en pension et cette pension va me ruiner pour des raisons dont je dois vous taire le détail. On a surpris ma bonne foie pour n'avoir pas expliqué clairement les conditions. Ah ! de grâce, Monsieur, sortez-moi de cet embarras. Le chagrin me ronge, ma santé s'affaiblit, mes jambes-commencent à enfler, je me vois périr sans ressource. Que je puisse au moins mourir ailleurs. J'ai pris ce lieu en horreur... » (Archives de l'Evêché). Il s'en alla à la fin de cette année et il ne fut pas remplacé. L'année suivante, le maire et les habitants de Saint-Nic adressèrent cette pétition à « Monsieur l'Evêque du département du Finistère (...) depuis neuf mois l'on a enlevé de notre commune le ministre qui exerçait au milieu de nous le culte catholique, et qui y a entretenu cette Esprit d'union qui à toujour distinguée la commune de Saint-Nic ; nous orons lontems a gemir sur la perte de ce respectable Eclésiastique auquel nous voudrions voir nomer un sucesseur qui nous rapeleroit ses vertus et la purté de ses mœurs, qui tiendroit toujour alumé le flambeau de le morale qui éclaire depuis un tems imémorial la paroisse que nous habitons" (infobretagne.com)
1805-1807 : "arrivée, comme curé de Plogastel, de M. L'Haridon-Créménec, lui-même ancien constitutionnel notoire. Il écrit (...) à l'évêque, le 3 mai 1806"
Guillaume L'Haridon-Créménec, né en 1739. "Constitutionnel très entêté, capacité fort mince. Dangereux". Telle est la note que lui donne l'évêché en 1806.
"La chapelle [Saint-Germain], pendant cette longue période, avait été laissée à l'abandon et exigeait maintenant des réparations urgentes. Le 20 Février 1807, le conseil municipal charge Monot, maire, et L'Haridon, curé, de rédiger une pétition au préfet et à l'évêque pour demander l'autorisation de faire une collecte dans les 30 communes les plus voisines de Plogastel." (Archives diocésaines, Notices sur les paroisses du diocèse de Quimper et de Léon, par H. Pérennès)
"L'Haridon, curé de Plogastel-Saint-Germain, est "très attaché à ses principes". (Clergé, religion et société en Basse-Bretagne, par Yves Le Gallo)
"Lharidon Guillaume. Né à Douarnenez le 4 mars 1739. Prêtre de Cornouaille. Recteur de Scaër, il y prêta le serment. Au Concordat, il fut nommé curé de Plogastel (1804), où il décéda le 30 mars 1808." (Bulletin de la Société archéologique du Finistère)
François Marie de Penguilli L’Haridon (1747-1817), bachelier en Sorbonne, vicaire de Châteaulin (1779-1789), recteur de la paroisse de Châteauneuf-du-Faou (1789-1791) >> voir Précepteur des enfants du Tsar de Russie et chef de la religion catholique à Saint-Pétersbourg
1767 : boursier admis au collège Louis-Le-Grand
"Un second boursier, L'Haridon, fut admis le 1er octobre 1767. Le collège Louis-Le Grand disposa, pour la mise en route, de la majeure partie des revenus de 1764 que l'ancien principal n'avait pas encaissés. Il put donc aisément payer les premières dépenses du collège de Cornouaille"
1768 : bourse pour une maîtrise ès arts
"Les administrateurs du collège Louis-Le Grand encouragèrent les élèves à toutes les étapes de leurs études par diverses récompenses et gratifications atteignant le total de 2.506 livres, et attribuées selon des tarifs établis par l'usage, et imputées au collège de Cornouaille. L'Haridon reçut 40 livres en 1768 pour la maîtrise és arts"
1772 : ordonné prêtre
1777: Plogastel-Saint-Germain. L'Haridon, bachelier de Sorbonne, curé.
1777-1779 : Aumôniers ou chapelains de l'hôpital Saint-Antoine. L'Haridon, bachelier en Sorbonne, démissionnaire.
1779-1789 : recteur de Châteaulin
1782 : accueil à Châteaulin du futur Paul Ier, tsar de toutes les Russies, fils de Catherine II.
1792 : ayant refusé de prêter le serment civique, il émigre
Avant 1801 : reçu à Saint-Pétersbourg, il devient précepteur des enfants du Tsar Paul Ier
1806 (Oct. 8) : "M. l'Abbé François Marie Pinguilly de l'Haridon" devient chapelain conventuel du Grand Prieuré Russe Catholique de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem (Almanach de la Cour pour l'année 1810, à St Petersbourg)
1817 : décès à Saint-Pétersbourg
Les registres paroissiaux de Châteauneuf portent cette note : "M. L'HARIDON, recteur de 1789 à 1791, refusa le serment, émigra en 1792 en Angleterre, puis en Russie, à Saint-Pétersbourg, eut une pension de 10.000 fr. avec une table à quatre couverts, en récompense de l'hospitalité qu'il accorda à un prince de la famille impériale de Russie ; refusa plus tard un évêché en Pologne et fut nommé chef de la religion catholique à Saint-Pétersbourg où il mourut".
Jean Pierre L’Haridon (1758-1806), prêtre, chanoine de Lesneven, recteur de Guicquelleau
Il est le fils de Pierre Vincent L'Haridon, sieur de Penguilly, marchand-négociant à Lesneven, et Marie Anne Coatquelven.
1783 : ordination
1790 : protestation de MM. les recteurs et autres ecclésiastiques de l'évêché de Léon "ayant connaissance de la nouvelle Constitution civile du clergé décrétée par l'Assemblée nationale, et de la convocation des électeurs du département pour procéder, le 31 de ce mois, à l'élection d'un évêque du Finistère (...) inviolablement attachés à la religion et à la discipline de l'Eglise catholique, apostolique et romaine, protestons contre toute suppression et réunion de bénéfices, spécialement contre la réunion des évêchés de Quimper et de Léon, sans l'autorité de l'Eglise et l'exécution de toutes les formes canoniques ; protestons en conséquence contre l'élection qui pourrait se faire à Quimper d'un évêque du Finistère. Ce 22 octobre 1790 (...) L'Haridon, chanoine de Lesneven (...)
Nota : Il y avait à Lesneven une collégiale dont l'église était dédiée à Sainte-Anne. Cette église très ancienne, avait été rebâtie entièrement en 1448, par les soins et les deniers de Jean IV, duc de Bretagne, qui la fit ériger en collégiale. Le Chapitre était composé de sept chanoines.
1798 : "Nous sommes à Guiquelleau, toujours dans le district de Lesneven. La séance de l'administration du canton avait été provoquée par le commissaire Jossic et se tenait le 30 germinal an VI. Huit administrateurs étaient présents. Jossic donne lecture d'un arrêté du département, daté du 23 germinal, et demande que les administrateurs réunis soient requis de déclarer par écrit s'il y a des prêtres réfractaires dans le canton, et de se comporter conformément audit arrêté (...) Je termine ici ce qui concerne le district de Lesneven, en donnant la liste des prêtres de cette circonscription déclarés être insoumis : (...) L'Haridon, Jean Pierre, prêtre, déporté de Lesneven. Commune : Guiquelleau. (...)" (Le Finistère et la persécution religieuse après le 18 fructidor an V, par A. du Chatellier)
1802-1806 : Jean Pierre Lharidon, reconnu recteur de Guicquelleau en 1802
1806 : décès au presbytère de Guicquelleau de Jean Pierre L'Haridon, prêtre, âgé de 48 ans.