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L'Haridon

L'Haridon

Des toiles de lin aux toiles du Louvre, découvrez l'histoire d'un nom. Prenant racine sur les terres et rivages de Cornouaille et Léon (dans le Finistère), le nom L'Haridon s'exporte jusqu'aux terres australes. Une baie australienne découverte en 1801 est ainsi nommée en l'honneur du médecin de l'expédition Baudin. En 1830, la branche de Penguilly L'Haridon hisse ce nom au titre de Baron. Puis le peintre Octave, apprécié de Napoléon III, assure la renommée du nom par la signature de ses tableaux exposés alors au palais du Louvre.

Le Faou / Rosnoën

Publié le 13 Mars 2021, 10:53am

Catégories : #Bretagne

Rosnoën

Faits chronologiques

1522 : Haridon notaire et tabellion de la cour du Faou et de la cour du Parc

Du 30 septembre 1522. Accord en forme de compte, fait le 30 du mois de septembre de l'an 1522 entre noble homme Guillaume de la Marche, écuyer seigneur de la Marche et de Bodriec, d'une part, et Marie de la Marche sa soeur germaine (...) reçu par Lutret et Haridon notaires et tabellions de la cour du Faou pour Charles du Faou vicomte du Faou seigneur du Quélennec et de La Roche-Helgomarc'h et de la cour du Parc pour noble homme Alain de Lescoët et demoiselle Anne de Roscerff sa femme, seigneur et dame du Parc (...) en sa seigneurie et juridiction du Parc.

 

1524 : Minu et déclaration des terres, rentes (...) appartenant à noble et puissant Charles du Quélennec, vicomte du Faou.

Tailles et convenants dus audit vicomte du Faou. 

Le village de Kermanic

Guillaume Le Moigne de taille dudit lieu 35 sols.

Ledit Moigne du lieu et tènement où demeura Hervé Rolland 50 sols.

Le manoir du Seliou

Lequel est baillé par Monseigneur à Vincent Le Moigne sans rien payer durant le bon plaisir de Monseigneur.

 

1543 : Description et dénombrement des terres, rentes (...) de haut et puissant Jean, baron du Pont, vicomte du Faou (...) 

Tailles et convenants dus audit seigneur en ladite paroisse de Rosnoën de ses bonnes demeures.

Le lieu où demeure Guillaume Le Haridon au village de Kermanic et autres héritages que tient près ledit village pour la somme de 4 livres 12 sols l'an.

Autre lieu audit village de Kermanic que tient ledit Haridon, Jehan Morvan, Olivier Nicolas et Jehan Goulezre pour la somme de 35 sous 10 deniers monnoye l'an.

Le manoir du Seliou et ses issues et appartenances tant bois de haute futaie que taillis où demeurent et que tiennent Vincent le Moigne et Bernard Le Haridon pour la somme de 14 livres, 2 moutons et 4 chapons.

 

Rosnoën sur la carte topographique de la terre et vicomté du Faou (XVIIe s.)

 

1544 : T. Haridon, notaire et tabellion en la cour du Faou

Du 3 décembre 1544. Transaction faite le 3 décembre 1544 entre nobles gens Charles de la Marche seigneur de Bodriec demeurant en son manoir de Bodriec, paroisse de Loqueffret, évêché de Cornouaille, d'une part, et Jacques Rogon seigneur de la Ville-Rogon en son nom et stipulant pour demoiselle Anastase de la Marche dame dudit lieu de la Ville-Rogon sa mère, ledit Rogon demeurant en son manoir de la Salle, paroisse de Plurien, évêché de Saint-Brieuc, d'autre part (...) Cette transaction passée audit manoir de Bodriec et reçue par A. Stergoat et T. Haridon notaires et tabellions en la cour du Faou, est signée Jacques Rogon et desdits notaires.

 

1547 : T. Haridon, notaire et tabellion de la cour du Faou

Du 11 mai 1547. Accord fait le 11 mai 1547 entre nobles gens Louise de la Marche demeurante pour lors au manoir de Méros en la paroisse de Plonévez-du-Faou et Charles de la Marche seigneur de Bodriec et de la Marche son frère aîné, demeurant en son manoir de Bodriec, paroisse de Loqueffret (...) Cet accord passé en la salle du manoir de Bodriec fut reçu par J. Millour et T. Haridon notaires et tabellions de la cour du Faou et est signé de la Marche et desdits notaires.

Le Faou

(Ancienne trève de la paroisse de Rosnoën)

Faits chronologiques

Eglise Saint-Sauveur du Faou

> Maître Jacques L'Haridon 

1628 : fondation en l'église Saint-Sauveur du Faou, par Maître Jacques L'Haridon et Marie Le Borgne sa femme.

1655 : fondation en l'église Saint-Sauveur du Faou, par Marie Le Borgne veuve de feu Me Jacques L'Haridon de Rosnoën. 

 

> Demoiselle Leveneze L'Haridon (1613-1699), dame de Kerourin. Elle est l'épouse d'Aufroy Ellez, sieur de Kerourin.

 

1633 : inscription au 2e étage du clocher de l'église Saint-Sauveur :

"Aufroy Ellez, sieur de Kerourin m'a fait monter 1633"

 

1699 : sépulture au Faou de Leveneze L'Haridon, âgée de 86 ans, en présence de ses filles les demoiselles Bouchard (Marie Ellez, mariée à Louis Bouchard, maître chirurgien), Stobec (Jeanne Ellez mariée à Robert Stobec, sieur de la Garenne).

[Son fils Sébastien Ellez, sieur de Kerourin, est officier du roi au port de Brest.]

 

> Jan L'Haridon, sieur de Coadour. Il est l'époux de Catherine Gourmelon.

1644 : baptême au Faou de leur fils Eustache L'Haridon. Le parrain est noble Eustache Le Chapt, sieur de La Forest.

1647 : baptême au Faou de leur fils Nicolas L'Haridon. Le parrain est écuyer Nicolas de Levesque.

[En 1684-1695, on le retrouve gardien des vaisseaux du Roi à Rochefort.]

 

> Françoise L'Haridon (-1647), dame de la Paluë. 

1646 : baptême au Faou d'Yves Flaman fils de Sébastien Flaman et Françoise L'Haridon, sieur et dame de la Paluë. Le parrain est Me Yves Dirop.

1647 : sépulture au Faou de Françoise L'Haridon, dame de la Paluë.

1653 : Sébastien Flaman est receveur fiscal du Faou.

1672 : mariage à Landerneau de François Flaman (fils de Sébastien Flaman et Françoise L'Haridon) et Jeanne LE BIHAN. 

[Noble homme François Flaman, sieur de Lavalot, est bailli et lieutenant de la vicomté du Faou]

 

> Charles L'Haridon (-1667), sieur de Keridern. 

1651-1664 : marié à Catherine Le Guerannic, il est le père de 7 enfants tous baptisés au Faou.

1667 : sépulture au Faou de Charles L'Haridon, sieur de Keridern. Son épouse est déjà décédée.

 

> Charles L'Haridon (1633-1690), sieur de Quiella. Il est le fils de Germain L'Haridon et Marie Le Clerc, sieur et dame de Quiella.

1656 : mariage au Faou de noble homme Charles L'Haridon, sieur de Quiella, de Landerneau St-Thomas, et Jaouenne Guermeur, du Faou.

 

> Maître Vincent L'Haridon (~1628-1688), sieur de Gorrequer. Greffier puis fermier général de la vicomté du Faou, Irvillac et Logonna.

1649 : le registre des baptêmes du Faou mentionne "noble homme Vincent L'Haridon, commis aux greffes du vicomte du Faou".

1650 : le registre des baptêmes du Faou mentionne "noble homme Vincent L'Haridon, greffier de la vicomté du Faou".

1654 : maison de Me Vincent L'Haridon, sieur de Gorrequer, dont les armoiries figurent avec cette date sur le linteau de la cheminée de l'étage.

1654 : mariage à Crozon de Vincent L'Haridon, sieur de Gorrequer, de la ville du Faou, et Perrine le Bourchis, dame de Saint-Driec, de Crozon.

1656-1674 : il est le père de 11 enfants tous baptisés au Faou.

 

1668 : le registre des baptêmes mentionne "noble homme Vincent L'Haridon, sieur de Gorrequer, fermier général de la vicomté du Faou".

1669 : le registre des baptêmes mentionne "Vincent L'Haridon, sieur de Gorrequer, bourgeois de cette ville et fermier de la vicomté du Faou, Irvillac et Logonna".

 

1688 : décès au Faou de noble homme Vincent L'Haridon, sieur de Gorrequer, âgé de 60 ans.

 

> Demoiselle Marie Corentine L'Haridon (1659-1715), dame de Saint-Driec.

1680 : mariage au Faou de demoiselle Marie Corentine L'Haridon, dame de Saint-Driec, de la ville du Faou, et noble homme Charles Hubac, sieur de Kermaedic, de Brest-Recouvrance.

1681-1695 : elle est la mère d'au moins 7 enfants pour la plupart baptisés à Brest-Recouvrance.

 

1715 : sépulture au Faou de Marie Corentine L'Haridon, âgée de 56 ans.

Charles Hubac, conseiller du roi receveur des deniers d'octrois et patrimoniaux de la ville de Brest

& Marie Corentine L'Haridon sa femme. (Armorial d'Hozier, édit de 1696)

"Au début du XVIIIe siècle, Yves le Signer louait le four de Saint-Sauveur. (…) Il avait monté sur la place à "emmuloner" au bord du grand chemin, près de son four, un énorme tas de landes et de bois de chauffage. Les voisins s'étaient émus de ces 400 charretées de combustible qui non seulement encombraient la place aux bêtes mais faisaient courir quelques risques à leurs demeures en cas d'incendie. Les charrettes de cette époque étaient larges de 1,65m mais ne transportaient pas plus d'un mètre cube. Néanmoins, 400 charretées représentaient un impressionnant tas de 2 m de haut sur 20 m de long et 10 m de large.

Les plaignants étaient quelques bourgeois et un artisan de la ville : le sieur Jean-François Saulnier du Meny demeurant parcelle 407 ou 408 (ancien cadastre), la demoiselle Perrine Bourhis, veuve du notaire Vincent L'Haridon de Gorrequer (propriétaire des maisons 398, 399, 402 et 403), Vincent le Bault, forgeron (parcelle 412, actuel magasin du fleuriste, place des Halles) et le notaire Laurent ALLAIN, sieur de la Roche (locataire d'une de ces maisons ?).

Madame de Gorrequer, une maîtresse-femme mère de onze enfants, ancienne fermière des revenus de la vicomté après la mort de son époux chargé de cette fonction, était allée jusqu'à Châteaulin plaider leur cause. Aidée du Sieur Saulnier, elle avait avancé la somme nécessaire à leur défense. Après des mois de procédure, les voisins eurent gain de cause."

Sources : Bulletin communal d'information Le Faou-Rumengol, n° 65, octobre 1995.

Sources des faits chronologiques :

Archives départementales de Loire-Atlantique. Série B, Chambre des comptes de Bretagne.

BnF, Gallica, carte topographie de la terre et vicomté du Faou.

Archives diocésaines de Quimper. Bibliothèque numérique.

Base des relevés de l'état civil finistérien (RECIF), Centre de généalogie du Finistère (CGF).  

Les inscriptions lapidaires de l'église Saint-Sauveur du Faou (www.lavieb-aile.com).

Archives départementales de la Charente-Maritime.

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