Charles (L')Haridon, honorable marchand, receveur de la châtellenie de Daoulas >> voir Landerneau
1607 : "honorable marchand Charles Haridon" (registre des baptêmes de Landerneau)
1628 : "honorable homme Charles Lharidon receveur en son vivant de la juridiction de Daoulas" (Chartrier de Kerézellec 32J32)
1640 : "feu noble Charles Laridon fermier de la seigneurie lors de d'antan" (Chartrier de Kerézellec 32J33)
Contexte
Aveu en 1680 du prince de Rohan-Chabot :
"(…) très haut et très illustre prince Louis de Rohan Chabot, duc de Rohan, pair de France, prince de Léon, seigneur propriétaire de ladite principauté de Léon et châtellenie de Daoulas siège particulier de ladite principauté, tient et possède du Roi notre souverain seigneur à cause de sa juridiction et sénéchaussée de Quimper Corentin en l’évêché de Cornouaille (…) et autres redevances féodales qu’écuyer Jacques de K/roudault sieur de K/basquiou avocat en la cour et procureur fiscal de ladite châtellenie de Daoulas demeurant en sa maison en la ville de Landerneau, rue de la paroisse de Saint Houardon, met et baille par devant les commissaires députés par le Roi pour la confection du papier terrier et réformation des domaines de sa majesté (…) du dixième jour de septembre (…) 1680 gréé par la juridiction de ladite principauté de Léon à Landerneau signé Louis de Rohan Chabot (…) lesdites terres et seigneuries consistants en ce qui sera ci-après déclaré (…)
Savoir
La ville noble de Daoulas ou est le siège principal de ladite châtellenie (…) l’exercice de laquelle juridiction se fait en l’auditoire de ladite ville de Daoulas les jours de mercredi de chacune semaine, avec pouvoir de créer tous officiers et ministres de justice, comme sénéchal, bailli, lieutenant, procureur d’office, greffier, notaires, procureurs, priseurs, arpenteurs, sergents, geôliers et autres (…)
et s’étendant les paroisses audit Daoulas, Dirinon et Irvillac, des habitants de laquelle il reçoit par les mains de son voyer féodé les rentes, censives et redevances (…)
Ladite châtellenie de Daoulas contenant en général environ 6 lieux de tour, 4 de long et 2 lieux de large aboutissant à la juridiction d’Irvillac et Logonna entièrement donnée en partage par le seigneur prince de Léon au seigneur vicomte du Faou, et au surplus cerné des rivières et bras de mer qui se rendent aux ports et havres de ladite ville de Daoulas et de celle de Landerneau, et le fort d’icelle s’étend les paroisses de Daoulas, Loperhet, Plougastel, Dirinon, tout le champ de Saint Thomas et trève de Saint Eloy située en ladite paroisse d’Irvillac.
(…)
Comme aussi est dû au fermier de ladite seigneurie de Daoulas les droits des foires qui se tiennent au bourg de La Roche Morice transportées de ladite ville de Daoulas , le jour de Saint Pierre, au mois de juin, le jour de Saint Yves au mois d’octobre, et le jour de Saint Thomas au mois de Décembre (…)
Est de plus ledit voyer obligé de recevoir les deniers des censives dû au seigneur duc de Rohan à chacun terme et fête de la Toussaint de ladite ville de Daoulas qui montent au tout à la somme de 54 livres 5 sols 4 deniers monnoie pour les rendre au receveur en ladite juridiction (…)
Laquelle juridiction et châtellenie de Daoulas faisant comme dit est une partie de la principauté de Léon (…)" (Terriers des domaines de Bretagne)
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Vincent L'Haridon (1628-1688), sieur de Gorrequer, greffier puis fermier général de la vicomté du Faou.
>> voir Le Faou
1649 : "commis aux greffes du vicomte du Faou"
1650 : "greffier de la vicomté du Faou"
1668 : "fermier général de la vicomté du Faou"
1669 : "bourgeois de cette ville et fermier de la vicomté du Faou, Irvillac et Logonna".
(registre des baptêmes du Faou)
Sa fille Marie Corentine L'Haridon épouse Charles Hubac, conseiller du roi receveur des deniers d'octrois et patrimoniaux de la ville de Brest.
Dans le bourg du Faou, près des halles, il fait construire cette maison (parcelle 403 du plan figurant plus bas). Le linteau de la cheminée contient ses armoiries et la date 1654.
"Au début du XVIIIe siècle, Yves le Signer louait le four de Saint-Sauveur. (…) Il avait monté sur la place à "emmuloner" au bord du grand chemin, près de son four, un énorme tas de landes et de bois de chauffage. Les voisins s'étaient émus de ces 400 charretées de combustible qui non seulement encombraient la place aux bêtes mais faisaient courir quelques risques à leurs demeures en cas d'incendie. Les charrettes de cette époque étaient larges de 1,65m mais ne transportaient pas plus d'un mètre cube. Néanmoins, 400 charretées représentaient un impressionnant tas de 2 m de haut sur 20 m de long et 10 m de large.
Les plaignants étaient quelques bourgeois et un artisan de la ville : le sieur Jean-François Saulnier du Meny demeurant parcelle 407 ou 408 (ancien cadastre), la demoiselle Perrine Bourhis, veuve du notaire Vincent L'Haridon de Gorrequer (propriétaire des maisons 398, 399, 402 et 403), Vincent le Bault, forgeron (parcelle 412, actuel magasin du fleuriste, place des Halles) et le notaire Laurent ALLAIN, sieur de la Roche (locataire d'une de ces maisons ?).
Madame de Gorrequer, une maîtresse-femme mère de onze enfants, ancienne fermière des revenus de la vicomté après la mort de son époux chargé de cette fonction, était allée jusqu'à Châteaulin plaider leur cause. Aidée du Sieur Saulnier, elle avait avancé la somme nécessaire à leur défense. Après des mois de procédure, les voisins eurent gain de cause."
(Bulletin communal d'information Le Faou-Rumengol, n° 65, octobre 1995)
Contexte
Déclaration en 1682 "pour et au nom de haut et puissant seigneur messire Armand Jan du Plessix chevalier seigneur duc de Richelieu et de Fronsac, pair de France, baron du Pont et de Rostrenen, vicomte du Faou et la Villeneuve, seigneur châtelain d’Irvillac et Logonna, chevalier d’honneur de madame la dauphine"
(...) châteaux, maisons, terres, héritages, fiefs, arrière fiefs, juridictions, justice, seigneuries, rentes, cheffrentes et prééminences et prérogatives de la terre et seigneurie de la vicomté du Faou et la Villeneuve (...) de plus à cause de ladite vicomté à juridiction haute, basse, moyenne, exercée par sénéchal, bailli, lieutenant, procureur, greffier et autres supots de justice et par sergents nobles et prévôts féodés (…)
En la paroisse de Rosnoën, le château de la Motte situé proche la ville du Faou présentement tombé en ruine en partie avec ses maisons, jardins, vergers, colombiers, prés, prairies, douves, chaussées, aulnaies, métairies dépendances et appartenances quelconques généralement profité à simple ferme (…) à la charge de payer annuellement au receveur général de ladite vicomté du Faou la somme de 250 livres.
(...) Item a aussi en ladite ville, halles, cohue et marché à chacun jour de samedi et de plus 6 foires l’an (...) dans lesquels marchés et foires prend ledit seigneur et lui est dû devoir et coutume des marchandises et denrées que l’on vend auxdits marchés et foires (...)
Dessus les blés à l’exception de l’avoine, prend ledit seigneur dessus chaque brique une écuelle de blés, (le)quel droit est appelé le debuoir et coustume de la brique du Faou à raison duquel prend ledit seigneur par ses fermiers commis et députés dessus toutes denrées tant blés, sels, charbons, qu’autres marchandises qui se vendent par mesure et marchands forains, une brique dessus lesdites denrées, baillant et prêtant auxdits marchands qui les vendent, mesure pour cet effort, (le)quel debuoir est sous-fermé (...) pour en payer annuellement au receveur général la somme de [180 livres].
Item par chacun jour de marché et foires, prend ledit seigneur des denrées qui se vendent en ladite cohue tant par drapiers, merciers, toiliers, boulangers, bouchers, poissonniers, qu’autres étalant et vendant autres marchandises, un droit de coustume présentement tenu à simple ferme sous ledit receveur général (...) pour en payer annuellement la somme de [200 livres].
(...) Aussi prend ledit seigneur, par ses voyers commis et députés, des marchands qui passent et repassent par ladite ville du Faou (...)
(Les)quels droits et debuoirs (devoirs) ci-dessus sont tenus par main par le fermier général de ladite seigneurie (...)
De plus, prend et est dû audit seigneur un droit et debuoir de coustume sur le port (...) dessus les marchandises qui passent et repassent par la rivière qui conduit à Châteaulin soit blés, sels, bois qu’autres denrées, quel debuoir est à présent tenu par main par le fermier de ladite seigneurie.
(...) Item les balances et poids de ladite ville (...) prend et est dû audit seigneur 4 deniers par cent, aussi tenu par ledit fermier général (...)"
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Pierre Yves Penguilly L'Haridon (1749-1826), receveur de la châtellenie de Montroy (1777), notaire et receveur des rentes de Quimper.
1777 : receveur de la châtellenie de Montroy (en Charente-Maritime)
Vente de Vincent Robin à Monsieur le comte de Kersalaun et seigneur de Montroy :
"(...) à haut et puissant seigneur messire Jean Joseph Euzenou, chevalier seigneur comte de Kersalaun, baron du Henan, seigneur des châtellenies de Montroy, St-Médard et dépendances, demeurant ordinairement en son château de Kersalaun, évêché de Quimper en Bretagne, absent. Maître Pierre Yves L'Haridon, avocat, receveur de ladite châtellenie de Montroy, y demeurant à ce présent, et acceptant pour ledit seigneur auquel il promet de faire ratifier et avoir ses présentes pour agréable. Savoir est la moitié de trois journaux quarante huit carreaux de vigne, francs de fruits, situés au fief Dognon, paroisse et seigneurie de Montroy (...) fait et passé au château dudit Montroy paroisse dudit lieu avant midi le premier de décembre 1777 en présence de (...) qui ont avec ledit sieur L'Haridon et moi notaire signé (...) ainsi signé à la minute des présentes Penguilly L'Haridon (...)"
Jean Joseph Euzenou, lieutenant des vaisseaux du Roi. Né le 17 août 1746 à Combrit, château du Cosquer, baptisé le 18 août 1746 à Quimper, paroisse St-Mathieu.
Lettres L'Haridon-Penguilly, notaire et receveur des rentes de Quimper (AD 29, cote 105 J 290, Fonds de Lépinau, Correspondances Simon-Bernard Joly de Rosgrand)