Quimper
Faits chronologiques
> Maudez L'Haridon (-1638), chapelain de la paroisse Saint-Mathieu
1634 : "vénérable personne missire Maudez L'Haridon" parrain de Maudez Doudet.
1638 : sépulture à Quimper Saint-Mathieu de missire Maudez L'Haridon, chapelain.
"La paroisse Saint-Mathieu était administrée par un vicaire perpétuel, assisté lui-même, pour l'administration de la paroisse, de sept chapelains (...) Il y avait énormément de fondations et de charges, qui nécessitaient un personnel nombreux. Une messe à notes, par exemple, était chantée tous les jours ; et, très souvent aussi, on devait chanter les matines et d'autres heures de l'Office".
Eglise Saint-Mathieu de Quimper
***
1630 : mariage à Quimper Locmaria d'Adelice L'Haridon et Guy Connan.
1653 : mariage à Quimper Saint-Mathieu d'Adelice L'Haridon et François Pen.
1678 : sépulture à Quimper Saint-Mathieu d'Adelice L'Haridon, âgée de 60 ans.
***
> Thomas L'Haridon (1650-1708), matelot et maître canonnier
Avant 1677 : mariage de Thomas L'Haridon et Bonnaventure Le Bonair.
1677-1698 : il est le père de 10 enfants tous baptisés à Quimper Locmaria.
1692 : "Thomas L'Haridon à présent sur les vaisseaux au service de sa majesté"
1708 : sépulture à Quimper-Locmaria de Thomas L'Haridon, matelot et maître canonnier, âgé de 58 ans.
***
> Vincent Marie L'Haridon (1703-1749), sieur de Penguilly, procureur au présidial de Quimper. Il est le fils de Jan Baptiste L'Haridon et Marie Anne Yven. >> voir Pleyben
1730 : mariage à Quimper Saint-Julien de Vincent Marie Lharidon, procureur au présidial, domicilié en la paroisse de St-Julien, et Corentine Louise Corre, mineure, de la paroisse de St-Julien.
1731-1749 : il est le père de 13 enfants pour la plupart baptisés à Quimper Saint-Julien.
1739 : "Le sieur L'haridon procureur au présidial de Quimper et sa femme tenant boutique de toile" (capitation de la ville et communauté de Quimper)
1749 : décès en la paroisse de Quimper Saint-Julien de Vincent Marie L'Haridon, procureur au présidial de Quimper, âgé d'environ 40 ans, mari de demoiselle Corentine Louise Le Corre. Il est inhumé dans l'église de Saint-Corentin.
Cathédrale Saint-Corentin de Quimper
***
> Maître François Yves de Penguilli L'Haridon (1733-1787), notaire (1760-1787) et procureur de la juridiction du marquisat de Pont-Croix. Il est le fils de Vincent Marie L'Haridon et Corentine Louise Le Corre.
1733 : baptême à Quimper La Chandeleur de François Lharidon
1787 : décès à Quimper La Chandeleur de maître François Yves de Penguilli L'Haridon, procureur et notaire par la juridiction du marquisat de Pont-Croix, âgé de 54 ans.
***
> François Marie de Penguilli L'Haridon (1747-1817), bachelier en Sorbonne, vicaire de Châteaulin (1779-1789), recteur de la paroisse de Châteauneuf-du-Faou (1789-1791), précepteur des enfants du Tsar Paul 1er. Il est le fils de Vincent Marie L'Haridon et Corentine Louise Le Corre.
1747 : baptême à Quimper Saint-Julien dans l'église cathédrale de Saint-Corentin.
1772 : ordonné prêtre
1779-1789 : vicaire perpétuel de Châteaulin
1782 : accueil à Châteaulin du futur Paul 1er, tsar de toutes les Russies, fils de Catherine II. >> voir Châteaulin
>> voir la suite de sa biographie
***
> Pierre Yves Penguilly L'Haridon (1749-1826), avocat, notaire des régaires de Quimper (1783-1807), maire de Quimper (1794-1795), juge (1805-1826). Il est le fils de Vincent Marie L'Haridon et Corentine Louise Le Corre.
1749 : baptême à Quimper Saint-Julien.
1782 : mariage à Quimper Saint-Mathieu entre noble maître Pierre Yves Penguilly L'haridon, avocat au parlement de Bretagne, originaire de la paroisse de Saint-Julien, domicilié à Notre-Dame de la Chandeleur, et Marie Jeanne Charpentier, de Quimper Saint-Mathieu.
1783 : il est le père d'un fils baptisé à Quimper Saint-Mathieu.
1783-1807 : notaire des Régaires de Quimper. Nommé le 26 mai 1783, il prêta serment le 28 mai.
1794-1795 : maire de Quimper du 19 novembre 1794 au 22 novembre 1795.
1805-1811 : juge suppléant au tribunal de première instance de Quimper.
1815 : maison à Quimper de Pierre Yves Penguilly-L'Haridon (notaire et avoué)
Rue Kéréon à Quimper. Emplacement de la maison et boutique de Vincent Marie L'Haridon et son fils Pierre Yves.
Rue Saint Mathieu à Quimper. Emplacement de la maison de Pierre Yves Penguilly L'Haridon.
1816-1826 : juge au tribunal de première instance de Quimper.
1822 : il fait l'acquisition à Concarneau du domaine et manoir du Grand Moros. >> voir Concarneau
1826 : décès à Quimper de monsieur Pierre Yves Penguilly L'Haridon, juge au tribunal de première instance de l'arrondissement de Quimper, et ancien maire de cette ville, veuf de dame Marie Jeanne Charpentier.
"Procureur au Présidial, avant la Révolution, maire de Quimper de 1794 à 1795, avocat et avoué sous l'Empire, juge au tribunal civil sous la Restauration, il avait épousé Marie-Jeanne Charpentier, fille d'un ancien maire de Quimper sous l'ancien régime. Il était beau-frère du médecin Decamp et demeurait au n°618, rue Rossignol, à l'angle oriental de la venelle de la Gaze." (Journal Le Finistère, janvier 1936)
NB : la rue Saint-Mathieu est devenue la rue du Rossignol.
En 1838, son fils le Baron de Penguilly L'Haridon est propriétaire de ces 2 maisons quimpéroises :
Maison située rue Kéréon à Quimper.
Maison située rue Saint-Mathieu à Quimper.
Rosporden
Faits chronologiques
> Maître Jacques Joachim Joseph L'HARIDON (1748-1782), sieur de Penguilly, notaire royal à Fouesnant et Rosporden. Il est le fils de Jean François L'Haridon, sieur de Penguilly, et Françoise Magdeleine Le Lièvre. >> voir Lennon
1775 : lettres de provision d'office de notaire royal à Fouesnant et Rosporden, sénéchaussée de Concarneau.
1777 : fiançailles à Rosporden et mariage à Kernével de Jacques Joachim Joseph L'Haridon, sieur de Penguilly, notaire royal, de Lennon, domicilié à Kernével, et Claudine Vincente Ursule Gourhael, de Lanvénégen (56), domiciliée à Rosporden, fille de Thomas Gourhael, notaire et procureur.
1778-1780 : il est le père de 3 enfants tous baptisés à Kernével.
1782 : sépulture à Rosporden de Jacques Joachim Joseph L'Haridon, notaire royal, âgé de 33 ans, en présence de sa mère demoiselle Françoise Magdeleine Le Lièvre de Penguilly.
***
> Corentin Marie L'HARIDON (1750-1834), sieur de Kernaourlan. Il est le fils de Jean François L'Haridon, sieur de Penguilly, et Françoise Magdeleine Le Lièvre.
1777 : mariage à Rosporden de Corentin Marie L'Haridon, sieur de Kernaourlan, de Lennon, domicilié à Rosporden, et Jeanne Marie Gourhael, de Lanvénégen (56), domiciliée à Rosporden, fille de Thomas Gourhael, notaire et procureur.
1786 : bailleur d'une perrière d'ardoises au bois de Néollenou (Lennon)
Les ardoisières avaient prospéré, au XVIIIe et au XIXe siècle, dans les localités situées « à une portée de charrette » de Châteaulin et de Port-Launay, où l’on embarquait les ardoises sur des voiliers à destination de Brest, de la Normandie et même de l’Angleterre. (...) Lennon a compté un assez grand nombre de petites entreprises. Le 11 février 1786, l’on voit N.h. Corentin-Marie L’Haridon traiter, en son nom et en celui de l’enfant mineur de feu sieur Jacques Joachim, sieur de Penguilly, avec Yves Yéquel, de Saint-Thois, pour six ans, au sujet d’une « perrière située au bois de Néollenou… en faveur de la somme de douze livres par an par chaque ouvrier que le preneur y emploiera dont le nombre est fixé à cinq, avec une charettée dedites pierres d’ardoises taillées loyales et marchandes, par chaque ouvrier par an attelée de quatre bêtes que le dit preneur s’oblige de fournir annuellement audit sieur bailleur ». (Une paroisse bretonne : Lennon. Par Yves Chaussy)
1789 (avril) : député d'Elliant aux assemblées de la sénéchaussée de Concarneau pour la rédaction des cahiers de doléances du Tiers-état.
Procès-verbal de l'assemblée électorale du 5 avril 1789 de la paroisse d'Elliant (comprenant la trève de Rosporden). Parmi les comparants, "le sieur Penguilly-Kernaourlan" et autres, "représentant le corps politique de la trève de Rosporden". "L'Haridon-Kernaourlan de Rosporden" est élu député. (Cahiers de doléances, sénéchaussée de Concarneau, paroisse d'Elliant)
Cahier général des doléances, plaintes et remontrances de tout l’ordre du Tiers Etat de la sénéchaussée de Concarneau, aux fins du procès-verbal de ce jour, 6 avril 1789. (...) Fait et arrêté, en l’auditoire de la sénéchaussée de Concarneau, en présence des députés de la municipalité et des paroisses de la dite sénéchaussée (...) ce jour, 7 avril 1789. (...) Signatures des députés : Négociants : L’Haridon de Kernaourlan.
1789 (août) :élu major de la Garde nationale à Rosporden.
Comme partout en France, la prise de la Bastille, puis la suppression des droits féodaux, dans la nuit du 4 août 1789, excitèrent l'enthousiasme de la population de Rosporden. Le 30 août, elle accomplissait à son tour sa petite révolution. A 1 h. de l'après-midi, bourgeois et habitants s'assemblèrent sous les halles. A la pluralité des voix et à l'acclamation de l'Assemblée, ils élurent un « Comité de Conseil permanent » de 12 membres, qui se substitua au « Général » de la paroisse. Puis, de concert avec le « Comité », l'Assemblée commença l'élection des officiers, de la Garde nationale qui furent : Major : Corentin Lharidon de Kernaourlan.
1789-1791 : suppression des "droits de hallage" et intégration dans la Gendarmerie nationale.
Rosporden. Les halles avaient été afféagées, en 1698, à Julien Le Lièvre, Sans doute par héritage, elles appartenaient, en 1789 à Madame de Penguilly L'Haridon, C'est donc elle qui touchait alors les « droits de hallage », des commerçants qui y étalaient leurs marchandises. Elle estimait à 2.000 livres, le profit annuel qu'elle en retirait. Après la suppression des Droits féodaux, dans la nuit du 4 août 1789, les marchands prétendirent ne plus acquitter les droits de place. La municipalité leur rappela qu'en justice on ne pouvait utiliser une propriété privée sans verser une redevance. Cependant ces " droits de hallage " furent supprimés par l'Assemblée Nationale. Alors, le 6 janvier 1791, L'Haridon de Kernaourlan, fils de Madame de Penguilly, demanda une place dans la Gendarmerie Nationale, pour compenser le dommage qu'il avait subi. Il devint brigadier à Rosporden.
1791 : électeur du canton de Rosporden aux assemblées du département et du district de Quimper.
1834 : décès à Kernével de Corentin Marie L'Haridon, propriétaire, âgé de 86 ans.
Faits chronologiques
1822 : Pierre Yves Penguilly L'Haridon (1749-1826) acquiert le domaine et manoir du Grand-Moros à Concarneau.
1829 : son fils François Marie Penguilly L'Haridon (1783-1867) achète le Petit Moros et, conformément à la volonté de son père, fait ériger en majorat l'ensemble de ces terres.
1830 : autorisé à fonder dans sa famille un majorat par l'ordonnance du 26 août 1829, il est érigé, avec titre de baron, le 16 avril 1830, par lettres patentes signées du roi de France, Charles X. Le 3 mai 1830, François Marie Penguilly L'Haridon se présente devant la première chambre de la cour royale de Rennes, pour y faire enregistrer les lettres-patentes et prête serment en qualité de baron.
>> voir la biographie du baron de Penguilly L'Haridon
1855 : à l'issue d'un litige l'opposant à ses enfants, réglé devant les tribunaux, le baron de Penguilly L'Haridon obtient un jugement lui permettant une levée d'hypothèque et la libre disposition des terres du Moros, auquel son fils Octave se plie par un acte d'acquiescement. D'une valeur estimée à 254 000 francs, le domaine du Moros est vendu.
L’énumération des biens formant la dotation du majorat donne une description détaillée du domaine, de 94 hectares à cette période :
- Le manoir du Grand Moros, ayant jardin, cour, basse-cour, vastes écuries, remise, hangar, chapelle, colombier, retenues en terres labourables, prairies, produisant net 700 francs.
- Les bois de haute futaie, en ormeaux, chênes, châtaigniers, hêtres, frênes, au nombre de plus de 12 000, produisant net 1 040 francs.
- La métairie dudit manoir, produisant net 425 francs.
- La métairie haute, produisant net 425 francs.
- La métairie basse, produisant net 425 francs.
- Les terres et le manoir du Petit Moros, le jardin, une prairie de 6 hectares, un verger de 3 hectares, produisant net 300 francs.
- Les bois en haute futaie, sur les fossés et placîtres en chênes, châtaigniers, ormeaux, frênes, au nombre de plus de 2 000, produisant net 200 francs.
- La métairie du Petit Moros, produisant net 800 francs.
- Et celle du Sauz au Petit Moros, produisant net 700 francs.
Ces biens formant un seul tout, environné à l’est par l’anse du Roudouïc ; au midi par la baie de Concarneau ; à l’ouest par la rivière du Moros ; et au nord par les terres du domaine de Kandorff et autres biens de la commune de Lanriec ; contenant réunis 35 hectares de terres labourées et vergers, 33 hectares en prairies, 4 hectares en bois et 20 hectares en prés sauvages ou terres froides ; et produisant net 5 065 francs de revenu annuel.