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L'Haridon

L'Haridon

Des toiles de lin aux toiles du Louvre, découvrez l'histoire d'un nom. Prenant racine sur les terres et rivages de Cornouaille et Léon (dans le Finistère), le nom L'Haridon s'exporte jusqu'aux terres australes. Une baie australienne découverte en 1801 est ainsi nommée en l'honneur du médecin de l'expédition Baudin. En 1830, la branche de Penguilly L'Haridon hisse ce nom au titre de Baron. Puis le peintre Octave, apprécié de Napoléon III, assure la renommée du nom par la signature de ses tableaux exposés alors au palais du Louvre.

Officiers de la Marine

Publié le 13 Mars 2021, 10:24am

Officiers de plume

  • Vincent L’Haridon (1692-1774), sieur de Keralain, écrivain principal de la marine

Il est le fils de François L'Haridon, sieur de Kerallain, et Françoise Cadrouillac. >> voir Châteauneuf-du-Faou

1713 : marié à Madeleine de la Maison de Gomery, fille de François de Gomery, sieur de la Maison, écrivain général au port de Brest.

1731-1735 : "Vincent, écrivain ordinaire de la marine" (registre des baptêmes de Brest)

1774 : "noble homme Vincent L'Haridon, sieur de Keralain, écrivain principal de la marine, décédé en cette ville" (registre paroissial de Châteauneuf-du-Faou)

 

  • Louis Marie Mathurin L’Haridon de Penguilly (1826-), commis du commissariat de la marine et des colonies (1843-1875)

Il est le petit-fils de Jacques Joachim Joseph L'Haridon, sieur de Penguilly, et Claudine Vincente Ursule Gourhael. >> voir Concarneau

1875 : Commis du commissariat. Commis de 3e classe. 

(Annuaire de la marine et des colonies)

Date de promotion [3e classe] : 28 août 1869.

Date de nomination à l'emploi de commis de 4e classe : 14 mars 1864.

Date d'entrée au service : 13 octobre 1843.

Port ou service : Alger.

 

(Décret portant concession de 52 pensions de retraite, du 6 novembre 1875)

Services effectifs : 31 ans et 7 jours.

Campagnes : 7 ans et 7 mois.

Totaux : 38 ans, 7 mois et 7 jours.

Grade sur lequel la pension est réglée : sous-agent comptable.

Fixation de la pension : 1361 francs.

Domicile du titulaire : Alger.

Officiers du commissariat en 1850 : du commis de Marine au commissaire général.

Officiers de santé

Il est le fils de François Sébastien L'Haridon et Jeanne Louise Pétronille Guezennec. >> voir Douarnenez

1807 : "chirurgien major sur le vaisseau "le cassard", mort à l'hôpital militaire" (registre des décès de la mairie de Brest)

"Officier de santé. Promu chirurgien de 1ère classe le 13-10-1803. A participé au voyage de découverte du Commandant Baudin de 1800 à 1803 des côtes d'Australie et de Tasmanie. Il meurt noyé dans la Penfeld à Brest le 2-7-1807. Il semble, avoir mis fin à ses jours, étant dépressif." (Dictionnaire des médecins, chirurgiens et pharmaciens de la marine, Service historique de la Défense)

 

  • François Marie L’Haridon (1768-1840), officier de santé, chirurgien de la marine

Il est le fils de Pierre Vincent L'Haridon, sieur de Penguilly, marchand-négociant à Lesneven, et Marie Anne Coatquelven.

1798 (an VI) : "officier de santé, domicilié à Brest" (registre des mariages de Morlaix)

"Chirurgien de la Marine. A servi sur divers bâtiments. Fait prisonnier par les Anglais au port de Gijon, et s'évade des pontons. Admis à la retraite le 15-12-1817. A eu un fils, Paul, né le 25 brumaire an VII à Morlaix, aussi chirurgien de la Marine." (Dictionnaire des médecins, chirurgiens et pharmaciens de la marine, Service historique de la Défense)

 

  • Paul Emile Marie Ernest L’Haridon (1798-1843), chirurgien de la marine (1823-1843)

Il est le fils de François Marie L'Haridon, chirurgien de la marine, et Marie Rose Le Jeune.

1798 (an VII) : "fils de François Marie, officier de santé" (registre des baptêmes de Morlaix)

1823-1838 : Chirurgien de 2e classe, Brest, service de santé.

1838 : Chirurgien-major, Gabare « Recherche » (Mission aux Antilles), 10 mai 1838.

1840 : Chirurgien-major, Gabare « Recherche » (Brest), 18 novembre 1840.

1840-1842 : Chirurgien de 2e classe, Brest, service de santé.

1841 : Chirurgien de 1ère classe. Solde de décembre. Sommes : 410 000 francs.

1843 : Chirurgien de 1ère classe, service de santé, Guadeloupe, 3 juin 1842.

1843 : Ordonnance du 28 novembre 1843 qui accorde des pensions aux veuves de 9 personnes du département de la Marine.
Sa veuve, Louis Perrine Durand, domiciliée à Lorient, bénéficiaire d'une pension de retraite de 500f.
Circonstances : mort en activité de service et en possession de droits à une pension de retraite.

"Chirurgien de la Marine. Il épouse à Lorient le 8-1-1831, Louise Perrine Durand. Il fait le triangle classique France, Sénégal Antilles au cours de ses navigations. Il décède à Pointe-à-Pitre le 8-2-1843, enseveli sous les décombres lors du tremblement de terre." (Dictionnaire des médecins, chirurgiens et pharmaciens de la marine, Service historique de la Défense)

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Officiers mariniers

  • François L’Haridon (1691-1763), officier marinier de la Compagnie des Indes (1720-1724), capitaine de vaisseau (1733)

​​​​​​​Il est le fils de François L'Haridon et Marie Blanchard. >> voir Audierne

 

Marins et passagers ayant embarqué au XVIIIe siècle à Lorient et sur les navires de la Compagnie des Indes :

1720-1721 : Rôle du Fortuné 
Opérations :
- Armé à Brest pour la Guinée le 05/08/1720
- Désarmé le 04/09/1721
Etapes : Brest – Guinée – Antilles – Louisiane – Lorient
Notes : navire de la Compagnie des Indes
Origine : Audierne
Fonction : maître de canot (off. mar.)
Solde : 25
Remarques : a fait la campagne

 

1722-1723 : Rôle de la Loire 
Opérations :
- Armée pour la Louisiane le 19/06/1722
- Désarmée le 15/04/1723
Etapes : Lorient – Louisiane – Lorient
Notes : vaisseau de la Compagnie des Indes
Origine : Audierne
Fonction : 2e pilote (off. mar.)
Solde : 30
Remarques : a fait la campagne

 

1723 : Rôle de la Baleine 
Opérations :
- Armée pour Bordeaux le 10/05/1723
- Arrivée le 02/10/1723
Etapes : Lorient – Bordeaux – Brest – Saint-Malo – Lorient
Notes : flûte de la Compagnie des Indes
Origine : Audierne
Fonction : pilotin hauturier et côtier (off. mar.)
Solde : 40
Remarques : a fait la campagne

 

1723-1724 : Rôle de la Baleine 
Opérations :
- Partie pour Saint-Malo le 27/11/1723
- Arrivée à Lorient début 1724
- Partie pour Rochefort le 25/03/1724
- Arrivée à Lorient en mai 1724
Etapes : Lorient – Saint-Malo – Lorient – Rochefort – Lorient
Notes : flûte de la Compagnie des Indes
Origine : Audierne
Fonction : pilotin hauturier et côtier (off. mar.)
Solde : 40
Remarques : a fait la campagne

 

1724 : Rôle de la Baleine 
Opérations :
- Armée pour Saint-Malo le 09/06/1724
- Désarmée le 24/10/1724
Etapes : Lorient – Saint-Malo – Lorient
Notes : flûte de la Compagnie des Indes
33 ans, taille moyenne, châtain
Origine : Audierne
Fonction : pilotin hauturier et côtier (off. mar.)
Solde : 40
Remarques : a fait la campagne

 

1733 (30 juin) : L'Haridon Commission de capitaine sur le vaisseau "L'Aventure" pour faire route pour...
Commissions du Roi délivrées par le Conseil Supérieur de Pondichéry (Registre n°28)

 

  • Olivier L’Haridon (1700-), matelot (1722-1725), officier marinier de la Compagnie des Indes (1725-1730)

​​​​​​​​​​​​​​Il est le fils de François L'Haridon et Marie Blanchard. >> voir Audierne

 

Marins et passagers ayant embarqué au XVIIIe siècle à Lorient et sur les navires de la Compagnie des Indes :

1722 : Rôle de l’Hirondelle 
Opérations :
- Armée pour aller au-devant des vaisseaux le 21/03/1722
- Désarmée le 26/09/1722
Etapes : Lorient – au-devant des vaisseaux – Lorient
Notes : chaloupe de la Compagnie des Indes
Origine : Audierne
Fonction : matelot
Solde : 20
Remarques : remplacement du 22/04/1722, débarquement au désarmement – remplace Pierre Purenne

 

1723-1725 : Rôle de la Néréide
Opérations :
- Armée pour la Guinée le 30/04/1723
- Désarmée le 04/01/1725
Etapes : Lorient – Juda et côtes de Guinée – Martinique – Lorient
Notes : frégate de la Compagnie des Indes
Origine : Audierne
Fonction : matelot
Solde : 18
Remarques : embarqué à l’armement, débarqué à la Martinique le 01/07/1724 – remplacé par Jacques Beriet d’Audierne

 

1725-1730 : Rôle de l’Alcyon 
Opérations :
- Armé pour l’île de France le 27/02/1725
- Armé à Pondichéry pour Lorient le 30/01/1730
- Désarmé le 21/07/1730
Etapes : Lorient – Madagascar, Inde et Mascareignes – Inde – vaisseau de côte – Lorient
Notes : frégate de la Compagnie des Indes
24 ans, petite taille, châtain
Origine : Audierne
Fonction : 3e pilote (off. mar.)
Solde : 20
Remarques : embarqué à l’armement, passé sur la Reine pour l’Inde le 05/07/1726

 

  • Henry Ollivier L’Haridon (1770-1841), chef de timonerie (1800-1819)

​​​​​​​Il est le fils de François Sébastien L'Haridon et Jeanne Louise Pétronille Guezennec. >> voir Douarnenez

1800 : "chef de timonerie, âgé de 30 ans" (registre des mariages de Lambézellec)

1812 : "chef de timonerie" (registre des mariages de Brest-Recouvrance)

1819 : "ancien chef de timonerie, âgé de 49 ans" (registre des mariages de Combrit)

1820 : Pensions du département de la marine. Demi-soldes.

Domicile : Brest.

Nature de la pension : militaire.

Motifs de la pension : Chef de timonerie à 90f ; ancienneté. 

Montant de la pension : 270f.

 

1836 : Bulletin des Lois. Ordonnance du Roi portant approbation de Demi-Soldes et Pensions allouées sur les fonds de la Caisse des Invalides de la Marine. A Paris, le 11 octobre 1836.

Art. 1er. Sont approuvées les demi-soldes et pensions réglées aux treize cent treize marins et ouvriers de la marine (...)

Sous-arrondissement de Brest

Qualités, grades ou emplois : Chef de timonerie à 90 fr.

Domicile : Brest.

Quotité : 108.

Motifs de la pension : ancienneté d'âge.

Durée des services : 25 ans et 10 mois.

Epoque de jouissance : 1er janvier 1836.

Observations : Décision ministérielle du 18 mars 1836. Supplément à sa demi-solde de 270 fr.

 

  • Raymond Félix L’Haridon (1783-1861), maître canonnier de marine

​​​​​​​Il est le fils de François Sébastien L'Haridon et Jeanne Louise Pétronille Guezennec. >> voir Douarnenez

1803 : canonnier de marine

1815 : maître canonnier

1832 : Ordonnance du Roi portant fixation de pensions de retraite en faveur de 70 officiers militaires et civils, officiers mariniers et matelots. A Paris, le 14 février 1832.

Domicile : Brest.

Grades : Maître canonnier.

Durée des services : 42 ans, 2 mois et 28 jours.

Motifs de la solde de retraite : Ancienneté de service.

Grade sur lequel elle est réglée : Maître au-dessous de 1500 fr.

Epoque de jouissance  : Du jour de son congédiement.

Quotité de la solde de retraite : 672 f.

 

  • Manuel Henri L’Haridon (1822-1854), 2e maître canonnier

Il est le fils de Raymond Félix L'Haridon et Françoise Yvonne Perdriau.

1854 : 2ème maître canonnier, "décédé à bord de la frégate Le Magellan au mouillage de Mangalia (Mer Noire, Turquie d'Europe). Acte dressé à bord, transcrit à Lambézellec".

 

Contexte

C’est seulement au XVIIe siècle que la Marine s’institutionnalise grâce à l’action du cardinal de Richelieu, premier ministre de Louis XIII, puis de Colbert. En 1669, Louis XIV en fait le premier secrétaire d'État à la Marine. Il est responsable de la marine de guerre, mais aussi des compagnies des Indes et des pays de leur concession, du commerce « du dedans et du dehors », ainsi que du réseau consulaire. Jusqu'au lendemain de la Première Guerre mondiale, le département ministériel de la Marine ne se limitera pas à la flotte de guerre.

Celle-ci joue un rôle décisif dans l’expansion du premier empire colonial français et l’essor du commerce transocéanique. À la fin du XVIIe siècle, la France est bien la première puissance navale de son temps, grâce à ses chefs d’escadre (Duquesne, Tourville) comme ses corsaires (Jean Bart, Duguay-Trouin). Mais, épuisé par la défense de ses frontières terrestres, le royaume n’a plus les moyens de ses ambitions maritimes à la fin du règne de Louis XIV, alors que la puissance britannique s’affirme sur les mers. En dépit d’une lutte acharnée, la perte du premier empire colonial français, en 1763, consacre ce renversement.

Le renouveau français n’intervient que dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, sur le plan scientifique (Bougainville, La Pérouse) comme militaire (Suffren, De Grasse). La Marine peut alors jouer un rôle déterminant dans le dénouement victorieux de la guerre d’indépendance américaine (victoire de la Chesapeake).

Sous la Révolution et l’Empire, la flotte subit le contrecoup de l’émigration massive des officiers et de la priorité accordée au théâtre continental. En dépit d’épisodes glorieux (combats de Prairial) et de personnages remarquables (Surcouf, Latouche-Tréville), la Marine française ne peut plus rivaliser avec la Royal Navy (désastres d’Aboukir et de Trafalgar). Après 1815, le rapprochement s’amorce avec celle-ci (victoire conjointe à Navarin) pour déboucher lors de la guerre de Crimée, en dépit de périodes de tension, dont la dernière sera la crise de Fachoda (1898).

(Histoire de la Marine nationale, SIRPA Marine)

 

(...) La Marine est donc omniprésente, jusqu'aux colonies dont l'administration n'est qu'une transposition pure et simple de l'administration navale avec ses intendants, commissaires, écrivains et commis.

(...) L’administration de la Marine qui a certes perdu depuis 1791 ses attributions diplomatiques et une partie des attributions commerciales et financières qui lui étaient confiées depuis Colbert, n’en demeure pas moins dotée de compétences plus vastes que n’importe quel autre département ministériel. L’examen des chapitres du budget donne un aperçu de la variété de ses domaines d’action : militaire et maritime, bien sûr, mais aussi financier (administration de la caisse des Invalides), judiciaire (cours de justice et tribunaux maritimes), agricole et commercial (pêche,…)… Au-delà des mers, elle étend son administration sur toutes les terres colonisées.

(Commissariat de la Marine, Wikipédia)

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