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L'Haridon

L'Haridon

Des toiles de lin aux toiles du Louvre, découvrez l'histoire d'un nom. Prenant racine sur les terres et rivages de Cornouaille et Léon (dans le Finistère), le nom L'Haridon s'exporte jusqu'aux terres australes. Une baie australienne découverte en 1801 est ainsi nommée en l'honneur du médecin de l'expédition Baudin. En 1830, la branche de Penguilly L'Haridon hisse ce nom au titre de Baron. Puis le peintre Octave, apprécié de Napoléon III, assure la renommée du nom par la signature de ses tableaux exposés alors au palais du Louvre.

Alliances nobles et bourgeoises

Publié le 13 Mars 2021, 10:17am

Forestier (Le)

Avant 1587 : Catherine Forestier, dame de Kervasain, mariée à Charles L'Haridon, honorable marchand, receveur de la châtellenie de Daoulas.

1587-1607 : 9 enfants baptisés à Landerneau Saint-Thomas issus de leur couple.

1628 : "demoiselle Catherine Forestier veuve défunt honorable Charles Lharidon receveur en son vivant de la juridiction de Daoulas".

1636 : "Dame Catherine Forestier, veuve de feu Charles Lharidon, de Landerneau, dit posséder le manoir de Kervasain, paroisse de Plonévez-du-Faou, en Cornouaille".

Avant 1595 : Isabelle Forestier mariée à Nicolas L'Haridon, sieur de la Villeneuve, honorable marchand.

1595 : 1 enfant baptisé à Landerneau Saint-Thomas issu de leur couple.

1612 : Isabelle Forestier et son mari font bâtir une maison à Landerneau, place au raz, à proximité des halles et du quai de Cornouaille.

"Lan.1612.Nicolas.Laridon.et.Ysabele.Forestier.sa.feme.ont.faict.bastir.ceste.maison"

1613 : le soir de son départ de Landerneau, Michel Le Nobletz est invité à dîner par Isabelle Le Forestier.

 

1615 : Isabelle Forestier et son mari offrent à l'église Saint-Houardon la cuve utilisée pour les baptêmes.

La cuve des fonts baptismaux date de 1615 et porte l'inscription suivante : "Qui croira et sera baptisé sera sauvé. Nobles gens Nicolas Haridon et Isabelle Forestier ont fait faire en leur volonté".

Au bas de l'église, la cuve baptismale porte un blason : mi-parti au 1 d'un chevron accompagné de 3 étoiles, qui est Haridon, au 2 d'un losangé, qui est Forestier, avec cette inscription :

QVI. CROIRA . ET. SERA. BAPTISÉ. SERA . SAUVÉ . NOBLES . GENS . NICOLAS . HARIDON . ET . ISABELLE . FORESTIER . SA . FEMME . ONT . FAIT . FAIRE . EN . LEVR . VOLON.... LAN .1615.

 

 

La famille Forestier et la seigneurie de Kervasain

La filiation suivie de cette famille commence avec Mahé Le Forestier, sieur de Kervasain, marqué au rang des nobles de Plonévez-du-Faou en 1481, ayant comparu aux montres tenues cette année-là par son fils Guillaume.

En 1536, la maison de Kervasain est marquée au rang des nobles, et dans les montres tenues cette année-là, Mahé Le Forestier, sieur de Kervasain, est marqué avoir comparu à cheval.

Un partage noble de 1521 précise que Mahé Le Forestier, second du nom, écuyer, sieur de Kervasain, est le fils aîné, héritier principal et noble d’écuyer Guillaume Le Forestier, qui était lui fils aîné, héritier principal et noble de feu Mahé le Forestier, premier du nom.

En 1541, Mahé Le Forestier, second du nom, rend aveu de son manoir noble de Kervasain, à lui échu de la succession de son père, et institue Bertrand Le Forestier, son fils aîné, pour présenter ledit aveu à la Chambre et faire foi, hommage et serment de fidélité.

En 1574, une transaction de Jean Le Forestier, écuyer, sieur de Kervasain, suite au décès de sa sœur sans hoirs de corps, mentionne Bertrand Le Forestier, leur père, et Mahé Le Forestier leur ayeul.

Son fils, Nicolas Le Forestier, baptisé en 1567 à Plonévez-du-Faou, se marie en 1586. Il a une fille, Anne, et décède quelques années plus tard.

En 1599, Allain Le Forestier, frère de Nicolas, succède « noblement et collatéralement » à sa nièce, fille et seule héritière de son père.

Son fils unique, Guillaume Le Forestier décède sans hoirs de corps.

La succession se trouve alors dans la descendance de Nicolas Le Forestier, fils puîné de Mahé, second du nom.

Son fils, Guillaume, notaire de Léon et de Daoulas à Landerneau, étant déjà décédé, c’est le fils aîné de ce dernier, Nicolas Le Forestier, qui succède en ligne collatérale.

 

Me Guillaume Forestier, notaire de Léon et de Daoulas, à Landerneau (1572-1590).

"Guillaume Le Forestier, écuyer, fut notaire à la cour de Landerneau à la fin du XVIe siècle (environ de 1580 à 1594). Il habitait une maison, dite de Kergonval, donnant, d'une part sur le quai de Cornouaille et, d'autre part, sur la rue Saint-Thomas."

 

Les descendants de cette branche puînée se voient reconnaître en 1671 nobles, issus d’extractions nobles, et légitimes à prendre la qualité d’écuyers.

Il se trouve alors 2 branches : l’une propriétaire du manoir de Crechenou à Ploudiry, et l’autre possédant le manoir de Quillien à Dirinon.

 

Terre et lieu noble de Kervasain

En 1636, Catherine Le Forestier, dame de Kervasain, veuve de feu Charles L’Haridon de Landerneau, déclare posséder le manoir de Kervasain (Plonévez-du-Faou). Elle avait acquis en 1623 la part vacante de la succession de son frère.

Son fils Olivier L’Haridon (1587-1662), notaire royal et marchand à Audierne, est sieur de Kervasain.

A la mort de ce dernier, le domaine est vendu à François de Rosily, seigneur de Méros, et son épouse Catherine de la Motte, dame de la Vallée.

En 1678, Mathurin de Rosily, seigneur de Méros, Le Moustoir, Kervasain (et autres lieux) déclare la terre et lieu noble de Kervasain, contenant manoir, maisons, cours, jardins, vergers, colombier, bois de haute futaie. Le domaine comprend également un moulin affermé, des lieux et villages en domaines congéables, ainsi que le manoir et lieu noble de Trodon.

Les armoiries de la famille Le Forestier sont visibles sur la maîtresse vitre (1556) du chœur de la chapelle Saint-Herbot (Plonévez-du-Faou) dans laquelle ils jouissaient de prééminences.

 

Nobiliaire et armorial de Bretagne, par Pol Potier de Courcy (1890) :

Forestier (le), sr de Kervazin et de Trefflec’h, par. de Plounévez-du-Faou, — de Crec’hénou, — de Quillien et de Penhep, par. de Dirinon, — de Kerizit, par. de Daoulas, — de Kerosven, par. de Lannilis, — de Boiséon, par. de Lanmeur, — du Cosquer et de Tréléver, par. de Guimaëc, — de Trégouadalen, par. de Plougasnou, — de Kerangoaguet, par. de Carantec.

Ext., réf. 1671, sept gén., réf. et montres de 1481 à 1536, par. de Plounévez-du-Faou, év. de Cornouaille.

De sable à la bande (alias à trois bandes) fuselée d’argent.

Mahé, marié vers 1445 à Plézou le Trancher, père de Guillaume, archer en 1481 ; un mousquetaire de la garde du Roi, blessé à Oudenarde en 1708 et à Malplaquet en 1709.

***

Dirop

Avant 1609 : Jean Dirop, honorable marchand, marié à Jeanne L'Haridon.

1609-1614 : 2 enfants baptisés à Landerneau Saint-Houardon issus de leur couple.

Charles L'Haridon et Isabelle Forestier sont le parrain et la marraine de la fille née en 1614.

 

A mettre en lien avec François Dirop actif dans le commerce des toiles et du vin en 1593-1594 dans la rade de Brest.

Déclarations d'entrées et sorties du port de Brest pour la perception des droits (Le commerce du port de Brest à la fin du XVIe siècle, par André Plaisse) :

  • 1593 (le 18 décembre) : François Dirop sort du port de Brest à bord du vaisseau L'Espérance, avec un chargement de 225 fardeaux de toiles exportés.
  • 1594 (le 2 juillet) : François Dirop entre au port de Brest, à bord du même bâteau, avec un chargement de 64 tonneaux de vin.
  • 1594 (le 19 octobre) : il entre au port de Brest, toujours à bord de L'Espérance, avec 55 tonneaux de vin.

A noter aussi en 1594 : Prigent Dirop, commis à Brest du sieur de Sourdéac (René de Rieux, gouverneur de Brest et lieutenant général du Roi en Basse Bretagne).

***

Le Clerc

Avant 1626 : Marie Le Clerc mariée à Germain L'Haridon, sieur de Quiella, procureur-syndic et père temporel des Capucins de Landerneau.

1626-1646 : 12 enfants baptisés à Audierne et Landerneau, issus de leur couple.

Marie Le Clerc est la fille de maître François Le Clerc et Anne le Cudennec.

Germain L'Haridon est le fils de Charles L'Haridon et Catherine Forestier.

***

Le Moulin

Vers 1627 : honorable femme Catherine Le Moulin est la mère de Guillaume L'Haridon, notaire royal de Châteaulin, du Faou et de Trésiguidy (1652-1675).

1664 : fondation en l'église de Pleyben. "somme de 16 livres 17 sols 6 deniers tournois de rente censive due par les héritiers de Guillaume Kergoat et Louis Kerchoas au village de Kerjan en la même paroisse de Pleyben transporté par Maître Guillaume Lharidon et honorable femme Catherine Le Moulin sa mère par contrat du 16 avril 1664 à l'église paroissiale de Pleyben par ce qu'on y célèbre par chacun an 2 obits l'un le jour de la fête de Sainte-Catherine et l'autre le dimanche prochain après l'enterrement dudit L'Haridon ainsi qu'il est plus amplement rapporté audit contrat pour l'acquis desquels obits et services les marguillers doivent délivrer aux sieurs recteur et prêtres la somme de 12 livres et pour autres services et obits qu'ils feront à l'intention desdits fondateurs sous l'octave de la Toussaint ils auront 30 sols et à la fabrique demeurera le surplus savoir 3 livres 7 sols 6 deniers." (déclaration et dénombrement des rentes dues à la fabrique de l'église paroissiale de Saint-Germain Pleyben en 1678)

 

1586 (11 avril) : Jacques du Moulin. Provisions de Procureur du Roi au présidial de Quimper. (Greffe du Parlement de Bretagne)

 

1596 : Guillaume le Moulin (ou Dumoulin) est emprisonné avec d'autres bourgeois de la paroisse de Pleyben >> voir le récit des guerres de la Ligue

  • 11 septembre : Emprisonnement de paroissiens de Pleyben en 1595-1596 : « Geolliers, vous estes chargés de la personne de Guillaume Dumoulin (…) fautte du paiement luy faire de la somme et nombre de neuff vingt douze escuz trante huict soulz six deniers tournois pour les dicts foaiges de l’an dernier quattre vingt quinze, et du payement luy faire de deux cents quarante troys escuz cinquante un soulz trois deniers obole pour livre pour les fouaiges du 1er quar de janvier dernier et faulte du payement d’aultres deniers royaux pour la dite paroisse de Pleiben ou d’argeant dub la dite hostaigerie cy devant de la dicte paroisse » 
  • 13 octobre : Etats de la dépense que les paroissiens de Pleyben doivent aux geôliers des prisons de Quimper. « Pour la despanse de Guillaume le Moulin 9 livres 10 sols » 

Lors de la messe dominicale en l’église paroissiale de Pleyben, les paroissiens au fouage contributifs « ont tous par une et universelle voix nommé, créé et institué Jehan le Moulin leur procureur terrien pour procureur exprès et espécial quant affin de mettre et exposer en vante la croix d’argent et les calizes de la dicte paroisse » 

  • 15 octobre : « les paroissiens de Pleiben ont payé par les mains de Guillaume Dumoulin [erreur de retranscription, il doit s'agir de Jehan] leur procureur terrien la somme de neuff vingts ung escuz quarante sols cincq deniers pour leurs quattre premiers moys de la treuffre et pour les moys de may et juingn (…) » 

 

1610 : Dans le « Compte que Gilles le Melin, de Staereon, de Treffbouzou, rand aux paroissiens do Pleiben en qualité de de procureur publicque, ayant esté par eux esleu en la dicte fin le dimanche dix huitième de Juillet l'an mil six cents dix » nous relevons ce qui suit :

« Item dict le dict comptable avoir payé pour un monittoire affin de pouvoir trouver des tesmoigns pour scavoire à quy estoit ung enffant nu et par quy randu au relicquaire de la dicte paroisse , dict avoir payé la somme de 17 sols .

« Item pour deux journées qu ' il auroit occupé allant et venant ou séjournant à la ville de Kemper ' in pour quérir le dict monitoire comprins son cheval qu ' il amena o luy , la somme de 30 sols . (Bulletin diocésain d'histoire et d'archéologie, Volumes 22 à 23)

 

1638 (9 août) : Jean Dumoulin. Provisions d'huissier audiencier à Châteaulin. (Greffe du Parlement de Bretagne)

 

1640 : Guillaume Le Moulin, notaire royal de Châteaulin, à Pleyben. Archives notariales conservées sur la période 1654-1682. Reçu par le sénéchal le 4 mai 1640, en remplacement d'Henry Staningant ; régularisation par provisions du 18 juillet 1683.

1656 : signatures sur le registre paroissial de Pleyben de Guillaume Le Moulin et Guillaume L'Haridon.

***

Cholennec

Avant 1629 : Jean le Cholennec, sieur de Kerouriou, marié à Jacquette L'Haridon.

1629-1642 : 11 enfants baptisés à Landerneau Saint-Houardon.

Ils sont les parents de Pierre Cholenec (1641-1723), jésuite.

"Il naquit à Saint-Pol-de-Léon en 1641 de l'union de Jean Cholenec et de Jacquette L'Haridon. Il entra chez les Jésuites à Paris en 1659. Il fut professeur de cinquième à Moulins (1661-1662) puis de troisième (1663-1664). Il fit ses études de philosophie à La Flèche en 1664-1667. En 1661, il était considéré comme un bon élément jouissant d’une bonne santé. Pendant ses trois ans en philosophie, il fut préfet du Prince Renaud d'Este. Il professa ensuite à Eu les humanités durant une année (1667-1668) et la rhétorique pendant deux ans (1668-1670). Il fit quatre ans de théologie au Collège Louis-le-Grand à Paris (1670-1674). Il arriva au Canada en 1674. Il fut d'abord un prédicateur et un directeur spirituel dans la région de Québec (1674-1677). Il fit ses Quatre Vœux en février 1677 au Canada. À partir de cette date, il passa dans les missions iroquoises où il resta environ 22 ans (1677-1683 ; 1695-1699 ; 1712-1722). Entre 1683 et 1688, il agit auprès des colons à Lorette, puis repassa chez les Iroquois où il fut supérieur de 1695 à 1699. De 1700 à 1712 il fut supérieur des Jésuites à Montréal. De 1712 à 1722 il fut renvoyé une nouvelle fois dans la mission iroquoise. Il érigea notamment la résidence des Jésuites dans la mission iroquoise. Il mourut en 1723 au Collège de Québec où il s'était retiré l'année précédente. Il rédigea plusieurs récits édifiants inclus dans les Lettres Édifiantes et Curieuses dont une relation sur la mort du Père Marquette, une vie sur l’Indienne Katerine Tekakouitha, qu'il christianisa, et une relation du martyre de plusieurs Indiens de sa mission. Il existe un Lac Cholenec au Canada."

 

On trouve trace, pour cette famille, d'un marchand de Landerneau ayant livré vers 1597 du seigle au château de Brest, et en 1598 un armateur de la ville de Brest dont le navire est capturé par les Anglais :

  • "vers 1597, François le Cholenet, marchand de Landerneau, reçut 1000 livres pour avoir livré 300 boisseaux de seigle au château de Brest" (Revue d'histoire économique et sociale)

 

  • "Sourdéac se trouvait intéressé, en 1598, dans l'armement de la Colette, de Brest, bâtiment appartenant à Jean-Charles-François Le Cholevet, (1) armateur de cette ville. Ce bâtiment fut capturé par les Anglais, ce qui amena Henri IV à porter plainte à sa bonne sœur et cousine Elisabeth, reine d'Angleterre. 

(1) Orthographe probablement vicieuse. Il y a lieu de lire, pensons-nous, Le Cholennec, famille nombreuse de commerçants de Brest." (Bulletin de la Société académique de Brest)

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Cudennec

Avant 1630 : Anne le Cudennec mariée à Olivier L'Haridon, sieur de Kervasain, notaire royal du ressort de Quimper à Audierne.

Ils sont les parents de Guillaume L'Haridon, sieur de Créménec.

1630 : décès à Audierne d'honorable femme Anne le Cudennec.

1652 : "Rentier de tout le bien qui appartenait en son vivant à défunte demoiselle Anne le Cudennec par héritage en bien immobilier tant des successions de ses défunts père et mère, de celle de défunte honorable femme Anne le Deuffic son aïeule en estoc paternel, qu’aussi par son mi-acquêt pendant sa communauté avec noble homme Olivier L'Haridon, sieur de Kervasain, son second époux et mari et le tout pour être partagé comme est mentionné ci-après.

Des biens contenus au présent rentier il appartient une moitié à Guillaume L'Haridon, sieur de Créménec, fils unique dudit Kervasain et de ladite Cudennec, à savoir un quart par la succession de sa mère, l’autre quart de la succession de défunts Jacques et Jeanne L'Haridon ses frère et sœur décédés sans hoirs.

A Germain L'Haridon appartient un quart comme père et garde naturel de ses enfants par lui procréés en défunte Marie Le Clerc sa femme mi-sœur desdits Jacques et Jeanne L'Haridon étant fille d’icelle Cudennec de son mariage avec défunt Me François Le Clerc son premier mari.

Et audit sieur de Kervasain l’autre quart comme subrogé au droit patrimonial de ladite feue Le Clerc en la « faveur » de sadite défunte mère, par lui Germain L'Haridon et sa défunte femme."

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Le Gubaer

Avant 1632 : Jeanne Le Gubaer mariée à Charles L'Haridon, sieur du Plessix, bailli de la principauté de Léon, second juge et magistrat de la cour à Landerneau.

Extraits des registres paroissiaux de Landerneau lors de baptêmes où elle signe en qualité de marraine : 

1632 : "demoiselle Jeanne Le Gubaer, dame du Plessix" 

1636 : "demoiselle Jeanne Le Gubaer, compagne épouse d'écuyer Charles L'Haridon, sieur du Plessix, bailli de la cour de Landerneau"

1644 : "demoiselle Jeanne Le Gubaer, dame douairière du Plessix L'Haridon"

 

1562 : Jean Le Gubaer, seigneur de Kervahonec

Extrait du registre des hommages des vassaux de l'évêque de Cornouaille du 11 mai 1562 :

Extrait du registre des homaiges des vasaulx et homes à foy de reverend pere en Dieu, monseigneur Estienne Boucher par la graice de Dieu et du Sainct Siege Apostolicque evesque de Cornouaille, pour raison des rentes et terres quils tiennent soubz ledict sieur au fieff de son Regaire oudict evesché, tenuz par ledict seigneur en son palaix episcopal à Kempercorentin le lundy unziesme de may an mil vctz soixante deux (...)

Paraillement ont auxi les només cy après, que ont faict l’homaige pour les terres et rantes qu’ilz tienent au fieff dudict seigneur evesque, et serment de fidelitté à la manière acoustumée.

(...)

Noble maistre Jan Le Gubaer, seigneur de Kervahonec.

 

Montre générale de l'évêché de Cornouaille faite à Quimper les 15e et 16e du mois de mai 1562 :

C’est le procès verbal de la monstre des nobles subjects au ban et arrière-ban de l’evesché de Cornouailles, faict en rôle seulement, à Quimper-Corentin, les 15e et 16e de may 1562, suivant la lettre de monseigneur le duc d’Estampe, comte de Penthièvre, chevalier de l’Ordre, gouverneur et lieutenant général, pour le Roy, au païs de Bretagne.

M.tre Jehan le Gubaer, presant, sous l'esdict.

 

1569 : Me Jean Le Gubaer, sénéchal des régaires à Quimper.

 

"Aux Etats de la province en 1572, on note la présence de F. Le Gubaer, délégué de Landerneau dans l’ordre du tiers." (Landerneau, ancienne capitale de la principauté de Léon. Par Jehan Bazin)

1572, Etats de Bretagne, session extraordinaire : François Le Gubaër, député, pour Landerneau (Tiers Etat)

 

Nobiliaire et armorial de Bretagne, par Pol Potier de Courcy (1890) :

Gubaër (Le), sr du Cleuziou, - de Keraval, par. de Plomelin, - du Rest, - du Menmeur.

Déb., réf. 1668 ; montre de 1562, par. de Cuzon, év. de Cornouaille.

D'argent à la fasce d'azur, chargée de trois roses d'or et accomp. de six feuilles de houx de sinople, 3. 3. (Arm. 1696)

***

Rodellec 

Avant 1632 : Mathurin de Rodellec, sieur de Mesyvon, marié à Anne L'Haridon.

1632-1638 : 3 enfants baptisés à Landerneau Saint-Julien, issus de leur couple.

Mathurin de Rodellec est le fils de Yves de Rodellec, seigneur du Porzic, et Jeanne Le Jeune.

Ses frères sont François de Rodellec, seigneur du Porzic, et écuyer Michel de Rodellec, seigneur de Pencaroff, bailli de la juridiction de Lesneven (en 1636).

En 1660, demoiselle Anne L'Haridon, dame de Keriollet présente pour caution écuyer René Guy Rodellec.

 

1471 : anoblissement d'Hervé le Rodellec, de Quilbignon.

Anoblis de Léon au XVe siècle

Cette liste des anoblis du Léon figurait dans le registre regroupant les différentes réformations des fouages léonards du XVe siècle.

Hervé le Rodellec, de Quilbignon, 28 octobre 1471

 

1495 : R. Rodellec, passe (=notaire, celui qui "passe" l'acte)

Contract de mariage dudit Bertrand Gilart, escuier, avec ladite noble damoiselle Helaine de Cornouaille, en datte du 28e Juin 1495, signé : R. Rodellec, passe, et Tanguy, passe.

 

1503 : Pierre Rodellec, noble de Quilbignon

Montre de l’évêché de Léon faite à Lesneven le 25 septembre 1503

Monstres généralles des nobles annoblis et tenants fief noble d’en l’esvesché de Leon tenues pas les sires du Chatel, Kermavan, Tixue et de Kerouze(re)

Quilbignon

Pierre Rodellec, excusé par le Capitaine de Brest parce qu’il est de sa place

 

1557 : Mathurin le Rodellec, noble de Quilbignon

Montre à Saint-Renan le 24 août 1557

Rolle des nobles subgectz aux bans et aryere ban de lesveche de Leon esleuz a tenir garnyson en la ville de Saint-Renan sur lesquelx est capitaine le seigneur de Kersymon

Quilbignon 

Mathurin le Rodellec.

 

La famille de Rodellec du Porzic est une ancienne maison reconnue noble d'extraction, à la réformation de 1669. — Dès 1486 vivait messire Pierre de Rodellec, marié à demoiselle Gillette Touronce ; — Mathurin de Rodellec, son fils, sgr. du Porzic, marié à demoiselle Jeanne Le Jar, dont : messire Pierre de Rodellec, sgr. du Porzic, marié à demoiselle Louise du Bois, et demoiselle Anne de Rodellec, mariée à messire Yves du Val ; — Messire Yves de Rodellec, sgr. du Porzic, fils de Pierre, marié à demoiselle Jeanne Le Jeune de Botquizy, dont : messire François de Rodellec, sgr. du Porzic ; Michel, seigneur de Pencorff ; Mathurin, seigneur de Mellivion, marié à Anne Lharidon, — messire René-Guy de Rodellec, seigneur de Lesuen. — Demoiselle Urbanne de Rodellec, mariée à Jacques de Jauréguy, seigneur de Lestriourez, devait être la soeur ou la fille d'Yves, seigneur du Porzic.

Armes : D'argent à deux flèches tombantes d'azur posées en pal. — Devises : Mad ha léal (Bon et loyal), Cominùs et eminùs feriunt. (Ils trappent de près et de loin).

(P. A-Grancière).

 

Nobiliaire et armorial de Bretagne, par Pol Potier de Courcy (1890) :

Rodellec (le), sr du Porzic, par. de Quilbignon, - de Mestiniou, - de Trémoguer, par. de Ploudaniel, - de Pencaroff, - de Lesnon, par. de Plougastel-Daoulas, - de Kerandraon, par. de Lanneufret, - de Kerléan, par. de Brélès.

Ext. réf. 1669, six gén. ; réf. et montres de 1481 à 1538, par. de Quilbignon év. de Léon.

D'argent à deux flèches tombantes, empennées d'azur, posées en pal. Devise : Mad ha léal (Bon et loyal) ; et aussi : Cominùs et eminùs feriunt.

Hervé, franc de fouages en 1471, père de Pierre, archer de la garnison de Brest en 1503, marié en 1486 à Gillette de Touronce, de la maison de Coëtmanac'h, dont : Mathurin, archer dans une montre de 1534, marié à Jeanne le Jar, de la maison de Penhoat.

***

Le Stobec

Avant 1634 : Jean Le Stobec, sieur de Keronval, marié à Isabelle L'Haridon.

1634-1641 : 3 enfants baptisés à Brest et Landerneau, issus de leur couple. 

  • 1634 :  François Le Stobec, baptisé à Brest Les-Sept-Saints, ayant pour parrain François Le Stobec.
  • 1636 : Jeanne Le Stobec, baptisée à Landerneau Saint-Julien, ayant pour parrain Germain L'Haridon et pour marraine Jeanne Le Gubaer, dame du Plessix.
  • 1641 : Marie Le Stobec, baptisée à Landerneau Saint-Julien, ayant pour parrain Olivier L'Arvor, sieur de La Haye, et pour marraine Marie Le Clerc, dame de Quiella.

 

A mettre en relation avec les nombreux maires de Brest de cette famille :

François Le Stobec, maire de Brest (1631-1633) marié à Jeanne d'Arvor.

Jacques Le Stobec, maire de Brest (1634-1636), fils de Goulven Le Stobec et Anne Cadrouillac.

Jeanne Le Stobec mariée à François Turin, sieur du Gouelmeur, maire de Brest (1637-1639 et 1646-1648), fils de Jacques Turin, lieutenant au château de Brest, et Marie Ellez.

Lucas Le Stobec, sieur de Kerhamon, maire de Brest (1652-1654), mariée à Jeanne Ellez.

Jacquette Le Stobec mariée à Jean Le Mayer, sieur du Bot, maire de Brest (1664-1667).

François Le Stobec, sieur du Plessix, maire de Brest (1667-1669 et 1682-1684), marié à Françoise Hubac.  

Claude Le Stobec mariée à Isaac Monod, sieur du Chesne, maire de Brest (1676-1678).

 

1595 : Alain Lestobec, marchand à Brest

"un acte du 10 avril 1595, dans lequel Jean le Bornic, prieur des Sept-Saints, et Paul Jaffrézou, son vicaire, autorisés par le chapitre de Léon, et agissant comme propriétaires d'un champ appelé Parc-ar-Cornou, situé ès faulxbourg de Brest, mys à présent en ville close, vendent à Allain Lestobec, marchand, une portion de terre de 64 pieds de longueur sur 30 de largeur, moyennant une rente de 4 sols 2 deniers, assise sur cette portion de terrain où Lestobec avait le droit de bâtir, parce que la clôture et les murs d'enceinte des faulxbourgs rendent ce champ complètement inutiles aux bénéficiers qui n'en tirent aucun parti au moyen qu'il est et demeure tout ouvert subject à chemin tant de charete que aultrement." (Histoire de la ville et du port de Brest, Volume 1. De Prosper-Jean Levot. Pages 73-74)

 

1607 : Goulven Lestobec, peintre

"Du 7 janvier 1607. Procès-verbal de l'agrandissement de l'église paroissiale de Goueznou par les paroissiens. (…) lesquels nobles et partables ayant conferré de leurs communes affaires qui après meure délibération consentent le demolissement du chœur chanceau de la dite eglise parce qu'elle est trop petite et trop basse, afin d'y faire un autre bastiment suyvant le dessein fait par Yvon Jacq maistre maçon en tirer le portrait par Maistre Goulven Lestobec peintre present aussi en leurs personnes (…) de tout quoi avons rédigé notre proces verbal par ecrit (…) Fait les dits jour et an que dessus sous nos signs (…) le sign du dit Lestobec" (Pages 36-48, Archives diocésaines de Quimper et Léon, paroisse de Gouesnou)

"Le 7 janvier 1607, Yvon Jacq, maître maçon présentait aux paroisssiens de Gouesnou le "portrait" du nouveau chevet qu'il proposait de construire et qu'il avait fait "tirer" par maître Goulven Lestobec, peintre. Ce projet, qui fut unanimement adopté et réalisé de 1607 à 1615 (…)" (L'architecture classique au pays de Léon, Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne)

 

1629 : François Lestobec fournit du plomb à la Marine du Ponant.

Rapport de Mr d'Infreville sur la marine du Ponant et les ports de Bretagne.
"Au Conquet, La Suzanne appartient au Roi est employée à porter le sel. Ayant donné côte Mr du Chatelet a fait le nécessaire pour la remetttre en état et la dépense a été fournie par vingt muids de sel restés dans le navire....,
A Etienne Girard demeurant au Conquet, 561 livres pour la vente qu'il a fait de 34 ormeaux à faire des affuts de canons.
A François Lestobec pour du plomb. et autres fournisseurs du Conquet pour du bois d'orme et des ancres fournis à la Marine."

 

1631 : Lucas Le Stobec, à bord du "Fleur de Lys" attaqué par un vaisseau turc au large de Lisbonne

"Bien avant que la Royale ne puisse les protéger, les marchands Brestois prenaient tous les risques pour commercer. Par exemple le 9 juin 1631 Lucas Le Stobec fils de François Le Stobec maire de Brest de 1631 à 1633, lui-même futur maire de Brest de 1652 à 1654, fut attaqué par un grand vaisseau Turc au large de Lisbonne miraculeusement démâté alors qu'il allait aborder le «Fleur de Lys» du Brestois"

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Jacob

Avant 1640 : Hervé Jacob, sieur de Chef du Bois, marié à Anne L'Haridon.

1640-1661 : 7 enfants baptisés à Crozon, issus de leur couple.

En 1645, à Morlaix, Hervé Jacob est le parrain de Hervé Le Goarant, fils de Guillaume Le Goarant, sieur de Kerestec, et Isabelle L'Haridon.

 

1592 (5 mai) : Amaury Jacob. Provisions d'alloué de Tréguier et Lannion. (Greffe du Parlement de Bretagne)

 

1594 : Amaury Jacob, sieur de Kerjagu, alloué et lieutenant général de la juridiction de Tréguier

1594. 9-11 mai : Déposition de Claude de Kerguezay, gouverneur de Guingamp, sur les pertes subies par l'évêque et les chanoines de Tréguier par suite des guerres de la Ligue ; extr. de l'enquête faite par Amaury Jacob, sr de Kerjagu, alloué et lieutenant général de la juridiction de Tréguier.

"L'enquête sur le préjudice subi par l'évêque et par le Chapitre depuis novembre 1589 est conduite en mai et septembre 1594 par Amaury Jacob sieur de Kerjagu, alloué et lieutenant civil et criminel, et par Jean Le Gualès sieur de Mézaubran, sénéchal de la Cour de Tréguier à Lannion." (Histoire de Tréguier. Ville épiscopale. Pierre de La Haye)

 

1596 (8 avril) : Amaury Jacob. Provisions de sénéchal de Tréguier et Lannion(Greffe du Parlement de Bretagne)

 

1601 : Amaury Jacob, premier magistrat de la sénéchaussée royale de Tréguier à Lannion

"Un siècle plus tard, cette inscription, directement apposée sur la pierre, commence déjà à se détériorer, sous l'effet de l'humidité, comme l'indique le "procès-verbal de l'état de la chapelle de saint Yves de Kermartin" dressé le 1er septembre 1601 par Amaury Jacob, premier magistrat de la Sénéchaussée Royale de Tréguier au siège de Lannion." (Armorik, numéro 1)

 

1627 (14 janvier) : Amaury Jacob. Provisions de Procureur du roi à Morlaix(Greffe du Parlement de Bretagne)

 

1641 (4 juillet) : Amaury Jacob. Commission de Procureur du roi à l'Amirauté de Morlaix(Greffe du Parlement de Bretagne)

 

1641 : Maître Amaury Jacob, procureur du roi, procureur de l'Amirauté de Morlaix

"A Morlaix, où Maître Amaury Jacob, procureur du roi, fut fait procureur de l'Amirauté, le 4 juillet 1641, il faudra attendre l'année 1690 pour voir se tenir des audiences spécialement consacrées aux causes de marine." (L'Amirauté en Bretagne: Des origines à la fin du XVIIIe siècle. De Gérard Le Bouëdec)

 

Nobiliaire et armorial de Bretagne, par Pol Potier de Courcy (1890) :

Jacob, sr de la Basse-Ville, de Kerigou et de la Villeneuve, par. de Crozon, - de Kerjégu, près Guingamp, - de Pontguennec et de Runaudren, par. de Perros-Guirec, - du Prado, par. de Vildé, - du Lescoët, - de Lesquivit, par. de Dirinon.

Déb., réf. 1670, ressort de Quimper et Lannion.

De gueules au chevron d'argent, accomp. de trois coquilles de même (G. le B.), comme Perrot.

Michel, abbé de Saint-Maurice de Carnoët (+1554) ; Amaury, alloué de Tréguier en 1594.

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Le Goarant

Avant 1641 : Guillaume Le Goarant, sieur de Kerestec, consul de Morlaix (1654), marié à Isabelle L'Haridon.

1641-1659 : 10 enfants baptisés à Morlaix, issus de leur couple.

Guillaume Le Goarant est le fils de Jacques Le Goarant, sieur de Kerestec, jurat de Morlaix (en 1619, 1623, 1629 et 1630).

 

1594 : Louis Le Goarant, marchand de vin

Trafic du vin à l'entrée du port de Brest en 1594 (Revue d'histoire économique et sociale) :

  • 10 juin : Louys le Gouarent, Le Faou (port d'attache), 22 tonneaux importés, vins de Gascogne

 

  • 4 décembre : Louys Legouarant, Le Faou, 13 tonneaux 1/2, déchargement à Recouvrance.

Landerneau

1603 : baptême à Landerneau Saint-Houardon de Louis Le Goarant, fils de Jean Le Goarant, sieur du Cosquer. Le parrain est Jacques Le Goarant.

1633 : Henry et Louis Le Goarant participent à l'assemblée des nobles bourgeois et habitants de la ville de Landerneau.

 

Morlaix :

1612 : Jean Le Goarant, sieur du Cosquer. Provisions de bailli alloué à Morlaix. (Greffe du Parlement de Bretagne) 

1618 : Jean Le Goarant, sénéchal de Morlaix

1619 : Jacques Le Goarant, sieur de Kerestec, jurat 

1623 : Jacques Le Goarant, sieur de Kerestec, jurat 

1628 : Jacques Le Goarant, sieur de Kerestec, contrôleur du miseur 

1629 : Le Goarant, sieur de Kerestec, jurat 

1630 : Le Goarant, sieur de Kerestec, jurat 

1642 : Le Goarant de Kerlouss, jurat 

1643 : Le Goarant de Kerlouss, jurat 

1654 : Guillaume Le Goarant, sieur de Kerestec, consul 

1659 : Jacques Le Goarant de Kerestec, 1er consul

1659 : Le Goarant de Kerhouin, jurat

1667 : Jean Le Goarant, sieur de Kerhouin, procureur-syndic

1670 : Le Goarant de Kerhouin, jurat 

1671-1672 : Le Goarant de Kerhouin, jurat 

1679-1680 : Le Goarant de Kerhouin, jurat 

 

Nobiliaire et armorial de Bretagne, par Pol Potier de Courcy (1890) :

Goarant (Le), sr de Kerestec, - de Tromelin, - du Dourduff, - de Lestrézec, - de Kerhouin.

Déb. réf. 1668, ress. de Morlaix et Saint-Renan.

D'or à la fasce de sable, accomp. de trois trèfles de même (G. le B.).

Jean, maire de Morlaix en 1667 ; un contre-amiral en 1845.

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Capitaine

Avant 1642 : Renée Capitaine mariée à Vincent L'Haridon, sieur de Penanros, procureur du roi.

1642 : "Renée Capitaine, épouse de Vincent L'Haridon, sieur de Penanros, réside au manoir de Kervasain" (Plonévez-du-Faou)

1644-1664 : 9 enfants baptisés à Plonévez-du-Faou et Châteauneuf-du-Faou, issus de leur couple. 

1648 : "noble homme Vincent L'Haridon et demoiselle Renée Capitaine sa compagne, sieur et dame de Penanros, demeurant au manoir de Keranmoal en Châteauneuf-du-Faou"

 

Renée Capitaine est la fille de Guillaume Capitaine, sieur de Keramoal, bailli de Châteauneuf-du-Faou, Gourin, Huelgoat et Landeleau, et Marguerite Quiniou.

1627 : Guillaume le Capitaine. Provisions de bailli de Châteauneuf-du-Faou, Gourin, Huelgoat et Landeleau. (Greffe du Parlement de Bretagne)

1629 : "Guillaume Capitaine, sr. de Keramoal, bailli de la Cour de Châteauneuf, à la requête du procureur du Roi, Guillaume Corre et de Vincent Rioual, procureur des paroissiens" (Landeleau)

1636 : Guillaume Capitaine appelé à l'arrière-ban de Cornouaille

 

Renée Capitaine est la sœur de François Capitaine, prêtre, et de Marie Capitaine, épouse de François de Launay.

Elle est la mère d'Olivier L'Haridon, sieur de Kerandraon, et de Guillaume L'Harido, sieur de Keramoal.

1678 (18 septembre) : "Déclaration et dénombrement des terres et héritages que tient et possède noble homme Olivier L'Haridon, sieur de Kerandraon, héritier bénéficiaire de feu demoiselle Renée Capitaine, sa ? bourgeois demeurant en la ville de Châteauneuf-du-Faou, prochement et noblement sous le roi notre sire sous son domaine et récepte de Châteauneuf (...) lesquels héritages consistent, savoir un moulin nommé le moulin de Kerandraon (...) des terres dépendantes du manoir de Keranmoal, plus l'issue du manoir de Kerandraon étant autrefois sous bois futaie (...) Lesdits droits sont échus audit héritier bénéficiaire en ladite qualité de la succession de feu demoiselle Marie Le Fol laquelle Fol avait acquis lesdits droits par contrats du 25e mars l'an 1629 de maître Michel le Douerain et femme et le sieur de Kerandraon de la Sauldraye".

1678 (18 décembre) : "Déclaration et dénombrement des terres et héritages que tient et possède noble Olivier L'Haridon, sieur de Kerandraon, héritier bénéficiaire de défunte demoiselle Renée Capitaine sa mère, en ladite qualité tient et possède prochement et roturièrement sous le roi notre sire sous son domaine et récepte du Châteauneuf-du-Faou (...) lesquels héritages consistent (...) lesdits droits sont échus à feu demoiselle Renée Capitaine, vivante dame de Penanros, mère dudit L'Haridon, par partage d'entre (...) et ses cohéritiers en date du 28 juillet 1652, de la succession de feu demoiselle Marie Le Fol, vivante dame de Kerandraon, aïeule de ladite Capitaine défunte, laquelle succession ledit L'Haridon a pris sous et par bénéfice d'inventaire"

 

1681 (30 août) : "Déclaration et dénombrement des maisons, terres et héritages qu'écuyer François de Launay, sieur de Langolian, conseiller du roi et son procureur au siège de Saint-Renan et Brest comme mari et procureur des droits de dame Marie Capitaine sa compagne demeurant en leur manoir du Marcheis rue Saint-Mathieu paroisse et ville dudit Saint-Renan évêché de Léon, tient et possède tant noblement que roturièrement du roi notre sire et souverain seigneur sous son domaine de la juridiction de Châteauneuf-du-Faou, Huelgoat et Landeleau (...) lesquels terres, maisons et héritages ci-devant spécifiés et mentionnés sont échus et advenus à ladite dame de Langolian de la succession de feu noble messire François Capitaine prêtre, vivant sieur de Keramoal, son frère, décédé (de)puis les 16 ans ou environ".

"Déclaration et dénombrement des maisons, terres et héritages qu'écuyer François de Launay, sieur de Langolian, conseiller du roi et son procureur au siège de Saint-Renan et Brest, comme mari et procureur des droits de dame Marie Capitaine sa compagne, demeurants à leur manoir du Marcheys rue de Saint-Mathieu paroisse et ville de Saint-Renan évêché de Léon, tient et possède tant noblement que roturièrement du roi notre sire et souverain seigneur sous son domaine de la juridiction de Châteauneuf-du-Faou, Huelgoat et Landeleau (...) en la paroisse de Châteauneuf le lieu et manoir noble de Keramoal ayant ses maisons, écuries, crèches, couvertes d'ardoises, cour close, jardin (...) lesquels terres et héritages ci-devant spécifiés et mentionnés son échus et advenus à ladite dame de Langolian son épouse de la succession de feu noble homme missire François Capitaine, prêtre, vivant sieur de Keramoal, son frère, décédé (de)puis les 16 ans ou environ, la succession duquel il a pris sous et par bénéfice d'inventaire et au regard des trois derniers articles des terres et héritages mentionnés en la présente déclaration étant au terrouer du Treuscoat en ladite paroisse de Châteauneuf-du-Faou évêché de Cornouaille est aussi échu à ladite dame de la succession de défunts nobles gens Guillaume Capitaine et demoiselle Margueritte Quiniou, sieur et dame de Keramoal, ses père et mère, décédés (de)puis les 13 et 8 ans ou environ"

 

1686 : "Déclaration et dénombrement des maisons, terres et héritages que fournissent noble homme Olivier L'Haridon, sieur de Kerandraon, héritier collatéral de défunte dame Marie Capitaine, vivante dame de Langolien sa tante (...) de leurs dits droits situés aux appartenances et dépendances dudit village de Kerallain terrouer de Boutiguigniau dite paroisse de Châteauneuf (...) les droits dudit sieur de Kerandraon audit lieu de Kerallain consistant (...) lesquels héritages (...) sont échus et advenus audit sieur de Kerandraon de la succession collatérale de ladite défunte Marie Capitaine sa tante, à laquelle ils étaient aussi tenus de la succession de demoiselle Marie Le Foll sa grand-mère"

Déclaration et dénombrement des maisons, terres et héritages que fournissent noble homme Olivier L'Haridon, sieur de Kerandraon, héritier bénéficiaire de demoiselle Renée Capitaine, dame de Penanros, sa mère (...) les droits et héritages à eux (...) situés audit village de Keralliou en ladite paroisse de Châteauneuf (...) les droits dudit sieur de Kerandraon audit village de Karaliou terrouer de Boutiguignieau"

 

1699 (21 décembre) : "a personnellement comparu dame Marie Brassart veuve et communière de monsieur Me Guillaume L'Haridon, sieur de Keramoal, conseiller du roi et son procureur aux sièges royaux de Châteauneuf, Huelgoat et Landeleau, tutrice de la demoiselle leur fille mineure, demeurantes en la ville et paroisse dudit Châteauneuf ; laquelle en privé et en ladite qualité a, par la teneur des présentes, fourni minu et déclaration spécifique des maisons, terres et héritages, rentes convenancières et autres droits desquels ledit défunt sieur de Keramoal son mari sujets à rachats au proche fief de sa majesté sous ses domaines de Châteauneuf-du-Faou et de Châteaulin pour parvenir à ? et paiement de son rachat acquis par ? arrivé le 30e août dernier, desquels la description suit, scavoir de ceux propre patrimoine dudit défunt (...) 11 livres de rente (...) de partage échus audit défunt sieur de Keramoal de dessus le lieu de Kerbonnal paroisse de Plonévez-du-Faou, au désir de l'acte passé entre lui et ses autres cohéritiers et la succession collatérale de défunte dame Marie Capitaine, dame de Langolien, leur tante, daté du 12e août 1684 (...) 14 livres de pareille rente sur le fond et hypothèque du manoir et métairie noble de Keramoal conformément audit acte de partage (...) s'ensuivent les héritages acquis par ledit défunt sieur de Keramoal et sa dite dame avouante son épouse, du sieur de Tregommez L'Haridon son frère et l'un des compartageants en la succession de ladite dame de Langolien"

 

Le Capitaine. Ancienne famille qui comparut aux réformations et montres de 1448 à 1481 avec les nobles des paroisses de Gourin, Plounevez-Porzay, évêché de Cornouaille, et de Saint-Goustan d'Auray, évêché de Vannes. Nous citerons parmi les membres de cette famille : Messire Olivier Le Capitaine, homme d'armes de la retenue de Jean de Penhouët en 1420 ; Jean Capitaine, de la paroisse de Gourin, anobli en 1440 ; Messire Guillaume Capitaine, bailli de Gourin en 1627, appelé à l'arrière-ban de Cornouaille en 1636 ; Messire François Capitaine, administrateur de l'hôpital Sainte-Catherine à Quimper de 1616 à 1618 ; Autre François, seigneur de Kervennou, probablement fils du précédent, est aussi administrateur de l'hôpital Sainte-Catherine en 1684. (Revue historique de l'Ouest, volume 11)

 

Nobiliaire et armorial de Bretagne, par Pol Potier de Courcy (1890) :

Capitaine, sr de la Porte, - du Halgoët, par. de Rosnoën, - de Kervilio, - du Boisdaniel, par. d'Elliant.

Réf. et montres de 1448 à 1481, par. de Gourin, Tréogat et Plounévez-Porzay, év. de Cornouaille, et Saint-Goustan, év. de Vannes.

Olivier, homme d’armes de la retenue de Jean de Penhoët en 1420 ; Jean, de la paroisse de Gourin, anobli en 1440 ; maître Guillaume, bailli de Gourin en 1627, appelé à l’arrière-ban de Cornouaille en 1636. Jean, procureur au présidial de Quimper en 1590.

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Coran

Avant 1644 : écuyer Louis Coran, sieur de Kergoat, marié à Jeanne L'Haridon.

1644-1664 : 7 enfants baptisés à Landerneau, issus de leur couple.

Ils sont les parents de Jean Corran (né en 1644), sieur de Kergoat, enseigne de Landerneau, Joyeuse-Garde et La Roche-Maurice.

Le manoir de Kergoat à Plouédern près de Landerneau

"Les premiers occupants connus du manoir de Kergoat se trouvent être des Écossais : la famille Corran, dont on est sûr de la présence dans le domaine de Kergoat au début du XVIIe siècle. Jean de Corran, gouverneur des châteaux de La Roche-Maurice, la Joyeuse Garde à La Forest-Landerneau, et de la Vicomté à Coat-Méal, était capitaine de la maréchaussée à Landerneau." (Ouest-France)

 

Louis Coran est le fils d'écuyer Jean Coran, sr de Launay, et Marie Corbe.

Son frère, écuyer Hervé Coran, sr de Coran et de Launay, syndic de Landerneau, receveur des fouages, est le père de Gabriel Yves Coran, chef de nom et d'armes, sieur de Coran, conseiller du roi et son lieutenant en la maréchaussée de Bretagne.

 

1649 : la famille Coran de Landerneau est en conflit avec la confrérie de la Trinité de Notre-Dame-du-Mur de Morlaix.

"Les abbés renouvelèrent leurs plaintes au Parlement des abus introduits par les marchands de toile insoumis aux règlements et réclamaient son appui pour les faire exécuter. 

20 novembre 1649 (...) Remonstrent très humblement (...) eslus et prévost de la confrairie de la très Sainte-Trinité. Disant que comme ainsi soit que les nommés les Srs de Launay Coran, de Landerneau (...) fomentent, portent et supportent davantage les abus et dereglements qui se treuvent à présent aux manufactures, laises et longueurs de toiles qu'on appelle daulas commun et autres qui se font aud. évesché, pour les exposer après en vente, par les achapts ordinaires qu'ils en font aux dites villes et aux environs sur les champs pour les faire porter et décharger à tous les jours, voir à toutes les nuitz de la semaine aux maisons des facteurs et commissionnaires et achepteurs de toiles de Morlaix sans les faire aucunement passer par les marchés, visittes et sceau". (Bulletin de la Société archéologique du Finistère)

 

1677 : Gabriel Yves Corran de Launay. Provisions de lieutenant du prévôt des maréchaux en Bretagne. (Greffe du Parlement de Bretagne)

 

A noter, dans la région de Morlaix, Alain Coran devient procureur du roi à Lanmeur en 1607.

 

Nobiliaire et armorial de Bretagne, par Pol Potier de Courcy (1890) :

Coran (de), sr dudit lieu et du Mescouëz, par. de Plougasnou, - de Launay, - de Kergoat, - de Runadou, - de la Villeneuve, - de Kernoter, par. de Plouëzoc'h.

Anc. ext., réf. 1670, neuf gén., réf. et montres de 1427 à 1543, par. de Plougasnou, év. de Tréguier. 

De sable à une molette d'argent, accomp. de trois fleurs de lys de même. 

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Flaman

Avant 1646 : Sébastien Flaman, sieur de La Paluë, receveur fiscal du Faou, marié à Françoise L'Haridon.

1646 : 1 enfant baptisé au Faou, issu de leur couple.

1672 : leur fils François Flaman marié à Landerneau Saint-Houardon à Jeanne Le Bihan.

François Flaman, sieur de Lavalot, avocat en la cour, bailli et lieutenant de la vicomté du Faou.

 

"Certains tableaux présentent également la particularité de porter à la fois des armoiries et le nom du fabricien en charge de la paroisse. Cela signifie soit une participation financière des deux parties, soit une commande émanant de la fabrique et l'apposition d'une marque de prééminence du seigneur local. Cette particularité est visible sur le tableau de la Donation du Rosaire conservé au Faou. Peint en 1648 par Jacques Noblet, il porte le nom de Sébastien Flaman, procureur fiscal, accompagné des armoiries de Charles Grivel de Gamache et son épouse." (La peinture religieuse en Bretagne aux XVIIe et XVIIIe siècles, par Maud Hamoury)

 

1603 : O. Flamanc, fabrique de l'église Saint-Sauveur du Faou

"Ce relicquere:fuct:faict:ectant:lors:o:flamanc:fabricq:1603."

1625 : Sébastien Flaman, sieur du Stang

Registres et garants de l'église Saint-Sauveur du Faou : "En reconnaissance des services lui rendus, dame Hélène de Beaumanoir, vicomtesse du Faou, accorde au Sr. Sébastien Flaman et Jaouenne Le Gac, sa femme, Sr. et Dme. du Stang, deux tombes prohibitives à Christ dans la chapelle de La Dame. Sur lesquelles ils pourront apposer leurs armoiries." (le 18 Octobre 1625)

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Tournemouche (de)

Avant 1649 : écuyer Jacques de Tournemouche (1617-1684), sieur du Bodon, marié à Marie L'Haridon (1622-1700).

 

Il est le fils d'écuyer Jacques de Tournemouche, sieur du Bodon, bailli de Morlaix.

1607 : Jacques Tournemouche. Provisions de bailli alloué à Morlaix. (Greffe du Parlement de Bretagne)

 

La famille Tournemouche :

Célèbre armateur, Mathurin Tournemouche, sieur de Kergueff (Plougasnou), est cité en 1532 parmi les marchands de Saint-Pol-de-Léon travaillant avec le port d’Anvers.

Il commerce aussi avec le Brésil. En 1529, trois navires dont un lui appartenant, sont pris par une escadre portugaise. François Ier (roi de France), en soutien aux marchands du duché de Bretagne, écrit alors à Jean III (roi de Portugal), pour réclamer une indemnité de 600.000 écus suite au pillage des navires et au massacre des équipages.

Il « s’en fut deux fois en Amérique, pourchassa les pirates barbaresques et conduisit ses propres navires au siège d’Alger en 1530 ».

1529 (3 juillet). Copie des lettres patentes de François 1er au Roi Jean III au sujet des navires que ce dernier a envoyés au Brésil et qui lui ont massacré beaucoup de gens, alors qu’il y avait paix entre les deux couronnes. C’est la traduction en portugais d’une lettre de marque délivrée à Yvon de Coctugar, François Guerret, Mathurin Tournemouche, Jean Bureau et Jean Jamet, marchands du duché de Bretagne, pour le pillage de trois navires leur appartenant, et le massacre de leurs équipages.

"Le roi Jean III avait appris qu’une flotte française se disposait à piller les établissements portugais du Brésil. En réalité cette flotte se composait de deux navires et d’une galéasse, dont les armateurs se nommaient Ivon Cretugan, Jean Bureau, Jean Jamet et Guerret Mathurin Tournemouche. Deux de ces navires étaient Normands, le troisième appartenait à un armateur de Saint-Paul en Bretagne." (Histoire du Brésil français)

1532  : Noms de marchands de St Pol de Léon ayant travaillé avec Anvers ou avec ce port. Pour Morlaix : Mathelin Tournemouche.

 

1552 : Jacques de Tournemouche, bailli de Morlaix.

1566 : Jacques de Tournemouche, sgr du Botdon en Lanmeur, acquis en 1566 du baron du Pont.

1558 : il acquiert en 1558 la coutume de la toile à Morlaix

Domaine du Roi (aliénation et racquit du) sous la juridiction de Morlaix. Ventes : - la coutume et ferme des toiles de la ville de Morlaix, à Jacques Tournemouche, pour 674 livres, 14 sous

 

1585 : Martin, sr du Botdon, acquiert pour sa mère le manoir de Penlan en Plourin pour 2 725 écus soleil.

"Le jeune Martin Tournemouche, pour montrer qu’il fut bien instruit au collège, à Paris, où l’avaient suivi les leçons de son pédagogue privé" (La Revue de Paris)

 

1598 : Jacques Tournemouche, sieur des Garennes. Jurat de Morlaix

 

1648 (28 juillet) : "noble et vénérable personne missire Jan de Tournemouche, en son vivant chanoine, grand archidiacre et promoteur de Tréguier, prieur de l'église paroissiale de St Mathieu les Morlaix, seigneur temporel de Kersaudy a trépassé"

 

1677 : Jacques de Tournemouche, sieur du Bodon, habite une maison sur le quai de Tréguier à Morlaix

"Déclaration et dénombrement des héritages que écuyer Jacques de Tournemouche sieur du Bodon héritier principal et noble de défunt autre écuyer Jacques de Tournemouche sieur dudit lieu son père demeurant sur le quai de Tréguier paroisse de Saint-Melaine, tient et possède prochement et roturièrement du roi notre sire et souverain seigneur sous le domaine de Morlaix (…) lesquels héritages consistent, savoir une maison en laquelle demeure à présent ledit sieur du Bodon size au bas du quai de Tréguier en la paroisse de St-Melaine et au fief du roi et du prieuré dudit St Melaine cerné par ledit quai au bout (…) la maison avance savoir les chambres de devant sur ledit quai de 13 pieds ½ sous lesquelles passe le grand hantement et service du public étant lesdites chambres et bout de la maison supporté par 2 piliers de pierre (…) laquelle maison et dépendances lui est échue de la succession collatérale de défunt écuyer François Tournemouche sieur de Kerazrou décédé sans hoirs de corps frère dudit défunt sieur du Bodon son père qui en était possesseur suivant acte de partage entre eux de la succession de feu écuyer Martin de Tournemouche leur prédécesseur, daté du 2 septembre 1618"

(Armorial d'Hozier, édit de 1696)

 

Paroisse de Lanmeur. Aveux et dénombrements de terres, de rentes, de maisons, de fiefs, de convenants, de droits réels et honorifiques tenus noblement du Roi, dans le ressort de la barre de Morlaix, sous les dénominations suivantes : le lieu et manoir noble du Bodon ou du Botdon possédé par G. Garric (1486), François, son fils (1511), Yvon G. (1540), Jacques Tournemouche (1567), Martin Tournemouche, écuyer (1600), Maurice Le Borgne, écuyer (1654) 

 

Nobiliaire et armorial de Bretagne, par Pol Potier de Courcy (1890) :

Tournemouche, sr de Kergueff, par. de Plougasnou, - du Bodon, par. de Lanmeur.

Ext., réf. 1671, quatre gén. ; réf. de 1543, par. de Saint-Mathieu-de-Morlaix et Plougasnou, év. de Tréguier.

D'argent à une ruche de sable, accomp. de sept abeilles de même, en orle.

Devise : Plus mellis quam messis.

Mathurin, vivant en 1543, père de Jacques, bailli de Morlaix en 1552, anobli en 1600, ce dernier, père de Martin, maire de Morlaix en 1586, marié à Marie le Gac.

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Lorgeril (de)

1655 : écuyer François de Lorgeril, sieur de Trévascoët, marié à Jeanne L'Haridon en l'église Saint-Thomas de Landerneau.

1658-1662 : 4 enfants baptisés à Landerneau.

1660 : signatures de François de Lorgeril et son épouse Jeanne L'Haridon

 

François de Lorgeril est le fils d'écuyer Nicolas de Lorgeril, sieur de la Chesnaye, notaire.

Son frère, écuyer Briand de Lorgeril, sieur de la Chesnaye, est procureur fiscal de la principauté de Léon à Landerneau.

Nicolas de Lorgeril, sieur de la Chesnaye, est le frère de Jacques de Lorgeril, sieur de Lorgeril. Leur père est Charles de Lorgeril, sieur de Lorgeril.

1655 : "Demande de partage en noble comme en noble et en partable comme en partable dans les successions de Charles de Lorgeril, vivant écuyer, sieur de Lorgeril, et de demoiselle Louise de Rondier, sa femme, faite le 22e de janvier 1655 à Jaques de Lorgeril, leur fils ainé et heritier principal et noble, ecuyer, sieur de Lorgeril, par Briand de Lorgeril, son neveu, ecuyer, fils et héritier principal et noble de Nicolas de Lorgeril, vivant ecuyer, sieur de la Chesnaie."

1643-1644 : "Charles de Lorgeril ayant fait remonter au Roy Louis XIII, que le Maison de Lorgeril étant tombée entre les mains d'une Fille qui en étoit héritière, il désiroit être conservé ainsi que ses enfants, dans le Nom & Titre de ladite Maison qui lui appartenoit comme en étant Chef du Nom & des Armes, ce Prince lui accorda des Lettres-patentes au mois de May 1643, pour changer le nom de sa Terre & Seigneurie de Follideuc, paroisse de St Igneuc, évêché de St Brieuc, en celui de Lorgeril, qui étoit le nom de sa Maison & qu'il portoit. Ces lettres régistrées en la Chambre des Comptes de Bretagne le 27 avril 1644."

 

Nobiliaire et armorial de Bretagne, par Pol Potier de Courcy (1890) :

Lorgeril (de), sr dudit lieu, par. de Plorec, - du Bodou et de Repentigné, par. de Trévérien, - de Tressaint, par. de ce nom, - de Boisjean, par. de Ploubalay, - de la Tourniole, par. de Pleudihen, - de la Vigne, par. de Plurien, - de l'Estourbillonnaye, par. d'Ercé, - de la Villegoures, par. de Tramain, - de Follideuc, par. de Saint-Igneuc, - de la Houssaye, - de la Chesnaye, - de Trévascoët, - de Kerver, - de la Motte-Beaumanoir, par. de Pleugueneuc, - du Chalonge, par. de Trébédan.

Anc. ext. chev., réf. 1668 sept gén. ; réf. et montres de 1423 à 1535, par. de Plorec, Trévérien et Ploubalay, év. de Saint-Malo, Tressaint, év. de Dol, Tramain et Jugon, év. de Saint-Brieuc.

De gueules au chevron (alias : à la bande) d'hermines, accomp. de trois molettes d'or (Sceau 1381).

Alain, croisé en 1248 (cab. Courtois) ; Henry, entendu dans l'enquête pour la canonisation de Charles de Blois en 1370 ; Simon, maître d'hôtel de Louis, dauphin de Viennois, armé chevalier par le connétable de Richemont au siège de Montereau en 1437, épouse Gillette de Lanvallay, dont : 1° Jean, sr de Lorgeril, qui a continué la branche aînée ; 2° Guillaume, vivant en 1479, marié à 1° Jeanne de Boisadam, 2° à Catherine de la Richelais.

Un page du roi en 1721 ; un président de la noblesse par élection aux Etats de 1756.

La branche aînée, alliée aux Coëtquen, Espinay, Guémadeuc et Parthenay, s'est fondue en 1502 dans Rohan-Landal, puis Maure et Rochechouart, d'où la seigneurie de Lorgeril a passé par acquêt aux Lambert.

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Ellez

Avant 1660 : Aufroy Ellez, sieur de Kerourin, marié à Leveneze L'Haridon.

 

1633 : inscription au 2e étage du clocher de l'église Saint-Sauveur du Faou :

"Aufroy Ellez, sieur de Kerourin m'a fait monter 1633"

 

Aufroy Ellez et Leveneze L'Haridon, sieur et dame de Kerourin, sont les parents de :

  • Sébastien Ellez, sieur de Kerourin, officier du roi au port de Brest.
  • Jeanne Ellez, mariée à Robert Lestobec, sieur de la Garenne.
  • Marie Ellez, mariée à Louis Bouchard, maître chirurgien.

 

1678 : mariage au Faou de Sébastien Ellez, sieur de Kerourin, et Anne Levesque.

 

1680 : mariage à Brest Recouvrance de "noble homme Robert Lestobec, sieur de la Garenne, et demoiselle Jeanne Ellez de Kergadec".

 

1681 : baptême à Brest Recouvrance de "Marie Magdaleine fille légitime et naturelle de noble homme Sébastien Ellez, sieur de Kerourin, qui soussigne, et demoiselle Anne Levesque sa compagne demeurants en ce bourg de Recouvrance paroisse de Quilbignon".

 

1683 : "le soussigné prêtre curé du Faou certifie avoir dit la messe et donné la bénédiction nuptiale à nobles gens Louis Bouchard, maître chirurgien, de cette ville du Faou, et à demoiselle Marie Ellez, dame de Keruhel (...) en présence de demoiselle Leveneze L'Haridon, dame de Kerourin, et de demoiselle Jeanne Le Flaman, dame de Boudouguen".

 

1695 : mariage à Landerneau Saint-Houardon "d'entre noble homme Sébastien Hellez, officier du roy au port de Brest, et de demoiselle Marie Tanguy (...) Je soussigne recteur certifie avoir pris le consentement mutuel de mariage (...) d'entre noble homme Sébastien Hellez, officier du roy au port de Brest, et demoiselle Marie Tanguy de ma paroisse (...) 18e jour de mai l'an 1695".

"L'an 1695 le 25e jour de novembre mourut noble homme Sébastien Ellez, sieur de Kerourin, dont le corps fut le lendemain inhumé dans l'église de St Sauveur de Recouvrance en présence des soussignants".

 

1699 : "demoiselle Leveneze L'Haridon, dame de Kerourin, âgée d'environ 86 ans, mourut le 15e jour de juillet l'an 1699, ayant été confessée après avoir reçu le saint viatique extrême onction durant le cours de sa maladie, dont le corps fut inhumé le lendemain dans l'église du Saint Sauveur au Faou, et assistant au convoi monsieur le bailli et monsieur le capitaine de la ville (...), demoiselle Bouchard et demoiselle la Gareine Stobec ses filles et plusieurs autres bourgeois de la ville".

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Plessix (du)

Maître Charles du Plessix, notaire royal, et son épouse Marie Leinlouet, sont les parents de Louise du Plessix, Jean du Plessix et Louis du Plessix.

 

1660 : mariage à Pleyben de Louise du Plessix et maître Guillaume L'Haridon, notaire royal.

1661-1663 : 2 enfants baptisés à Pleyben, issus de leur couple.

Jean du Plessix, avocat, est le parrain de Jean Baptiste L'Haridon né en 1661.

 

Louis du Plessix, sergent de Châteaulin, marié à Julienne L'Haridon.

1662 : 1 enfant baptisé à Pleyben, issu de leur couple.

 

1540 : Me L. du Plessix, notaire royal de Lesneven.

1612 (4 septembre) : Jean du Plessix. Provisions de sergent royal à Quimper (Greffe du Parlement de Bretagne)

1656 (21 octobre) : Grégoire du Plessix. Provisions de procureur du roi à Gourin.

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Hubac

1680 : mariage au Faou de noble homme Charles Hubac, sieur de Quemeidic, receveur des deniers d'octroi et patrimoniaux de la ville de Brest, et demoiselle Marie Corentine L'Haridon, dame de Saindriec.

1681-1695 : 7 enfants baptisés à Brest-Recouvrance et Le Faou.

Charles Hubac est le fils de Laurent Hubac, maître charpentier, et Catherine Carboneau.

Marie Corentine L'Haridon est la fille de Vincent L'Haridon, fermier général de la vicomté du Faou, et Perinne Le Bourchis, sieur et dame de Gorrequer.

(Armorial d'Hozier, édit de 1696)

 

"Le blason des Hubac est parlant, Laurent étant le célèbre maître charpentier du roi. Ses deux filles, Anne et Françoise, se marient aux maires Yves Le Gac et François Lestobec, veuf de Françoise Lars. Etienne, l'aîné, exerce le métier de son père ; Charles, le cadet, est receveur de l'octroi ; Jean, le benjamin, est marin."

(Les premiers maires de Brest, familles et alliances, par Johnny Cren, Centre Généalogique du Finistère)

 

"Laurent Hubac, fils de Jean Pierre et de Françoise Bérage, quatrième enfant d'une fratrie de sept, est baptisé à Toulon le 26 août 1612. (...) Laurent Hubac est marié à Catherine Carboneau. Le couple a au moins dix enfants (...) Charles, né vers 1655. (...) Les enfants de Laurent Hubac se sont alliés à des familles qui touchent de près à l'activité du port de Brest. Seul, Etienne poursuivra le métier de son père.

  • Madeleine Hubac épouse le 5 octobre 1673 à Recouvrance , Yves Gillet, lieutenant de vaisseau, sieur de Kerarmoal.
  • Françoise Hubac épouse le 29 octobre 1657 à Saint-Pierre-Quilbignon, François Lestobec, sieur du Plessix. François Lestobec est le fils de Lucas, sieur de Kerhamon, et de Jeanne Hellez. François est afféagiste des moulins du roi. Il possède le moulin de Stangalar, celui du Duc et le moulin Coz à Lambézellec, le moulin Theolen à Plouzané et celui de Kermao à Bohars. Il est maire de Brest, une première fois de 1667 à 1669, puis une seconde fois de 1682 à 1684
  • Marie Hubac épouse Yves de Parthenay, sieur de Kersabiec, demeurant à Morlaix, fils de Jean et de Jeanne le Bihan.
  • Etienne Hubac est sieur de Kerbalannec quand il épouse le 2 septembre 1674 à Morlaix Saint-Melaine, Marthe de Gratz, dame du Lezonet, fille de Guillaume, sieur de Kerannez et de Perrine Aumont.
  • Jeanne Scholastique Hubac épouse le 24 septembre 1679 à Brest-Recouvrance, Noël Levasseur, originaire de Normandie, fils d'autre Noël, commissaire de la Marine à Toulon en 1673, et de Marguerite Ermenault. Lors de son mariage avec Jeanne Hubac, il est conseiller du roi et contrôleur générale de la Marine à Brest. Il rejoint Toulon où Noël est contrôleur général de la Marine en 1681, puis commissaire général.
  • Anne Hubac épouse le 16 octobre 1667 à Saint-Pierre-Quilbignon, Yves le Gac, sieur de l'Armorique, fils d'autre Yves, marchand de vins en gros. Il sera maire de Brest de 1691 à 1693.
  • Charles Hubac, sieur de Kermaïdic, épouse le 7 juillet 1680 au Faou, Marie Corentine L'Haridon, dame de Saint-Driec, fille de Vincent, sieur de Gorrequer, et de Perrine le Bourhis. Le couple s'installe à Recouvrance (...) Charles est receveur des deniers et octrois et décède le 6 juillet 1754 à Brest.

 

La carrière de Laurent Hubac se déroule sous le règne des rois Louis XIII et Louis XIV.

La période de 1640 à 1660 :

Laurent Hubac construit dans cette période 11 vaisseaux et frégates :

  • 1641 : La Lune, vaisseau, 46 canons.
  • 1642 : La Duchesse, frégate, 16 canons.
  • 1647 : Le Mazarin, vaisseau de 750 tonneaux, 48 canons.
  • 1648 : Le César, vaisseau de 850 tonneaux, 54 canons.
  • 1649 : Le Dragon, vaisseau de 550 tonneaux, 42 canons.
  • 1651 : Le Vendôme, vaisseau de 1500 tonneaux, 70 canons.
  • 1657 : L'Hercule, vaisseau de 750 tonneaux, 46 canons.
  • 1658 : L'Aigle d'or
  • 1658 : Le Saint-Sébastien, vaisseau de 350 tonneaux, 28 canons.
  • 1659 : L'infante, vaisseau de 4e rang de 600 tonneaux, 36 canons.
  • 1660 : Le Sauveur, vaisseau de 5e rang de 500 tonneaux, 32 canons.

 

Laurent Hubac a le quasi-monopole des constructions de vaisseaux pour le roi, dans le port de Brest. A part le vaisseau de premier rang, le Vendôme, les autres vaisseaux construits sont des navires de troisième ou quatrième rang. Il faudra attendre la décennie suivante pour disposer des moyens de construction permettant de construire des vaisseaux de 100 canons.

(...)

La période de 1661 à 1671 :

Sous le règne de Louis XIV, s'amorce une nouvelle phase de développement du port et de l'arsenal de Brest. En 1663, Jean-Baptiste Colbert est nommé intendant de la Marine. Son ambition est de disposer d'une grande flotte de guerre, comparable à celle de nos voisins anglais et hollandais. Jean-Baptiste Colbert voit dans cette flotte de combat le moyen de défendre, à travers le monde, une grande flotte de navires de commerce. C'est à cette époque que la Compagnie des Indes orientales est créée à l'image des Compagnies des Indes anglaise et hollandaise.

Jusqu'en 1668, les travaux de construction de navires sont confiés à des entrepreneurs privés. Le recours au contrat à prix forfaitaire est la norme et s'impose par les contraintes financières et le processus de décision.

Ainsi, en août 1664, Laurent Hubac propose un devis détaillé pour une frégate qu'il s'engage à construire pour 38.000 livres. En décembre, il contractualise la construction de dix vaisseaux pour une somme de 498.000 livres. Trop optimiste, Laurent Hubac ne livrera au final que la moitié des navires prévus. Il n'obtiendra qu'en 1668 un dédommagement de 10.000 livres pour les pertes subies sur les cinq premiers vaisseaux livrés et la décharge des cinq autres.

En 1669, Jean-Baptiste Colbert est nommé secrétaire d'Etat de la Maison du Roi et de la Marine. A partir de cette date, le rythme de construction est plus soutenu.

Colbert de Terron ne tarit pas d'éloges sur Laurent Hubac : "de tous nos maîtres charpentiers, il n'y a qu'Hubac qui puisse raisonner, les autres exécutent mais ils se laissent mener".

Les maîtres charpentiers qui construisent les navires du roi sont encore recrutés selon les besoins du moment. Cette profession est toujours l'apanage de quelques familles. Les contrats avec l'intendant sont passés, de préférence, sur la base de devis plus ou moins détaillés. Hubac est un des rares charpentiers à proposer des plans présentant une coupe au maître bau et les principales dimensions.

Il construit 28 navires de 1658 à 1670 pour la Marine Royale :

  • 1661 : La Royale, vaisseau de 3e rang de 1000 tonneaux, 56 canons.
  • 1663 : La Diligente, frégate de 120 tonneaux, 16 canons.
  • 1664 : Le Rubis, vaisseau de 2e rang de 900 tonneaux, 60 canons.
  • 1664 : Le Diamant, vaisseau de 3e rang de 950 tonneaux, 56 canons.
  • 1665 : Le Prince, vaisseau de 2e rang de 1200 tonneaux, 64 canons.
  • 1666 : Le Trident, vaisseau de 3e rang de 850 tonneaux, 52 canons.
  • 1666 : Le Breton, vaisseau de 3e rang de 900 tonneaux, 56 canons.
  • 1666 : Le Duc, vaisseau de 4e rang de 700 tonneaux, 46 canons.
  • 1667 : Le Lis, vaisseau de 3e rang de 1000 tonneaux, 60 canons.
  • 1668 : La Couronne, vaisseau de 1er rang de 1500 tonneaux, 80 canons.
  • 1668 : Le Royal Duc, vaisseau de 1er rang de 1900 tonneaux, 104 canons.
  • 1668 : Le Fleuron, vaisseau de 3e rang de 850 tonneaux, 50 canons.
  • 1668 : Le Galant, vaisseau de 4e rang de 700 tonneaux, 46 canons.
  • 1669 : Le Wallon, vaisseau de 3e rang de 750 tonneaux, 50 canons.
  • 1669 : Le Soleil Royal, vaisseau de 1er rang de 2500 tonneaux, 110 canons.
  • 1669 : Le Français, vaisseau de 2e rang de 1050 tonneaux, 64 canons.
  • 1669 : Le Terrible, vaisseau de 2e rang de 1200 tonneaux, 70 canons.
  • 1670 : Le Tonnant, vaisseau de 2e rang de 1200 tonneaux, 66 canons.
  • 1670 : Le Louvre, vaisseau de 3e rang de 800 tonneaux, 50 canons.
  • 1670 : L'Oriflamme, vaisseau de 3e rang de 800 tonneaux, 50 canons.
  • 1670 : Le Laurier, vaisseau de 5e rang de 350 tonneaux, 28 canons.
  • 1670 : Le Tourbillon, vaisseau de 5e rang de 350 tonneaux, 28 canons.
  • 1670 : Le Hardi, vaisseau de 5e rang de 400 tonneaux, 32 canons.
  • 1670 : La Bretonne, frégate de 120 tonneaux, 14 canons.
  • 1670 : La Railleuse, frégate de 120 tonneaux, 14 canons.
  • 1670 : La Normande, frégate de 100 tonneaux, 12 canons.

 

En parallèle des constructions pour le roi, Laurent Hubac construit des barques pour l'armement au commerce sur les cales de Laninon.

Il est propriétaire de navires de commerce. L'inventaire général de tous les vaisseaux appartenant aux sujets du Roy en l'année 1664, mentionne deux navires :

  • Une flûte au sieur Laurent Hubac de 54 pieds de quille, de 16 pieds de large, construit en Hollande, il y a environ 20 ans, de 60 tonneaux et pouvant être armée de 6 canons. Elle est capable de servir encore 2 ans. Elle est conduite par Yvon Gueganton.
  • Un navire sur chantier appartenant au sieur Hubac, de 61 pieds de quille et 19 pieds 4 pouces de large, un port de 150 tonneaux et pouvant être armé de 14 pièces de canon.

 

Ces navires sont des barques longues disposant d'une plus grande largeur que celle de la Marine Royale, une disposition qui permet d'augmenter leur tonnage.

La période de 1671 à 1682 :

A partir de 1671, les charpentiers sont sous la tutelle des conseils de construction. Le conseil est chargé d'examiner et d'apporter des modifications aux devis et plans présentés par le maître charpentier. Ces derniers doivent être capables de les établir et de les justifier. A Brest, Duquesne participe activement aux travaux du conseil de construction. C'est un soutien de poids pour Laurent Hubac.

En 1672, Laurent Hubac est dit maître de la charpenterie du Roy au port de Brest, dans l'acte de baptême d'Etienne Bernicot.

A partir de cette date, les Hubac, père et fils, forment un "couple" de constructeurs, permettant d'associer l'expérience du père et la formation plus théorique et plus ouverte sur les innovations du fils.

Dans la période allant de 1671 à 1680, les constructions de vaisseaux à Brest sont exclusivement confiées aux Hubac et à Jean Pierre Brun, son neveu.

La baisse des commandes de navires dans cette période conduit à poursuivre la politique d'achat à prix fait.

A la suite du naufrage du Sans Pareil (ex Le Prince) en 1679, vaisseau construit à prix fait par Laurent Hubac, la pertinence de ce type de contrat est mise en cause par les marins et en particulier par Duquesne qui est chargé de l'enquête : le système à prix fait ne réussit pas dans la Marine, les entrepreneurs devant rogner sur tout pour tenir le prix annoncé. Les maîtres charpentiers y étaient également hostiles. Cette pratique concernait alors 80% des constructions de vaisseaux.

Le monopole des Hubac s'arrêtera au départ de Duquesne, et avec l'arrivée en 1680 de Blaise Pangolo, maître charpentier napolitain, imposé par Tourville. Laurent Hubac décède, peu après, le 14 juin 1682, à l'âge de 70 ans, à Brest-Recouvrance.

De 1671 à 1682, Laurent Hubac construit à Brest, 23 navires :

  • 1671 : Le Vaillant, vaisseau de 3e rang de 900 tonneaux, 56 canons.
  • 1671 : Le Téméraire, vaisseau de 3e rang de 900 tonneaux, 56 canons.
  • 1671 : L'Arrogant, vaisseau de 5e rang de 400 tonneaux, 32 canons.
  • 1671 : Le Tardif, flûte de 450 tonneaux, 18 canons.
  • 1672 : Le Bon, vaisseau de 3e rang de 800 tonneaux, 52 canons.
  • 1672 : L'Emerillon (ex Actif), vaisseau de 5e rang de 400 tonneaux, 36 canons.
  • 1673 : L'Arrogant, vaisseau de 3e rang de 800 tonneaux, 52 canons.
  • 1673 : L'Attendant (ex Marquis), vaisseau de 4e rang de 750 tonneaux, 46 canons.
  • 1673 : Le Dragon (ex Entreprenant), brûlot puis vaisseau de 5e rang de 350 tonneaux, 32 canons.
  • 1673 : Le Caché, brûlot puis vaisseau de 5e rang de 350 tonneaux, 32 canons.
  • 1673 : Le Chariot, flûte de 400 tonneaux, 14 canons.
  • 1675 : Le Constant, vaisseau de 2e rang de 1350 tonneaux, 74 canons.
  • 1675 : Le Portefaix, flûte de 500 tonneaux, 14 canons.
  • 1676 : Le Courtisan, vaisseau de 2e rang de 1350 tonneaux, 74 canons.
  • 1676 : La Fée, frégate de 250 tonneaux, 28 canons.
  • 1678 : Le Souverain (ex Admirable), vaisseau de 1er rang de 1600 tonneaux, 80 canons.
  • 1678 : Le Neptune, vaisseau de 3e rang de 600 tonneaux, 44 canons.
  • 1678 : L'Entreprenant (ex Rubis), vaisseau de 3e rang de 900 tonneaux, 56 canons.
  • 1678 : Le Marquis, vaisseau de 5e rang de 250 tonneaux, 28 canons.
  • 1678 : La Bouffonne, frégate de 180 tonneaux, 18 canons.
  • 1679 : Le Glorieux, vaisseau de 2e rang de 1100 tonneaux, 64 canons.
  • 1679 : L'Hercule, vaisseau de 5e rang de 300 tonneaux, 30 canons.
  • 1679 : L'Hirondelle, vaisseau de 5e rang de 250 tonneaux, 28 canons.
  • 1680 : Le Terrible, vaisseau de 2e rang de 1300 tonneaux, 74 canons.
  • 1681 : Le Tonnant, vaisseau de 2e rang de 1350 tonneaux, 74 canons.
  • 1682 : Le Fier (terminé par Etienne Hubac son fils), vaisseau de 2e rang de 1350 tonneaux, 74 canons.

 

La carrière d'Etienne Hubac

La période de 1676 à 1688

Etienne Hubac est remarqué, très tôt, par Colbert du Terron qui le retire du collège des Jésuites de Quimper, pour le mettre en apprentissage auprès de son père. Il reçoit une formation de dessin. Après ce bagage, il se rend en Hollande, puis en Angleterre en 1669, pour recueillir les pratiques des chantiers de construction de navires. Il relève les mesures et proportions de toutes sortes de navires et consigne ses observations dans des comptes rendus écrits, adressés à Colbert du Terron. Le 9 juillet 1671, le jeune Hubac rentre après dix mois de visites de chantiers, il fait un rapport devant le conseil de construction sur les différentes méthodes de construction observées.

(...) En 1677, Etienne Hubac est sous-maître charpentier. Désigné avec son père comme expert, il définit les dimensions standard des vaisseaux qui seront spécifiées dans le règlement des constructions de 1679.

En 1680, il est désigné pour assurer la formation des officiers de vaisseaux dans l'école de construction, "sachant assez le fond de la théorie des constructions pour l'enseigner et ayant le talent de s'exprimer assez clairement pour être compris par les officiers de la Marine" ainsi que le souligne Colbert du Terron.

(...) En 1684, Joseph Andrault de Langeron est nommé inspecteur général des armées navales chargé de la construction des vaisseaux. De Langeron fait venir à Brest Pierre Masson pour le former auprès d'Etienne Hubac. Ce dernier est maître charpentier au port de Rochefort et épouse le 24 novembre 1687  Brest-Recouvrance, Marguerite Brun (...) En 1686, les relations sont tendues entre lui et de Langeron. Colbert décide de faire venir le maître charpentier Hendrick de Dunkerque à Brest et de muter Etienne Hubac à Dunkerque.

Ce dernier rejoint toutefois Lorient, le 26 juin 1687, pour construire deux vaisseaux de 1500 tonneaux et 80 canons. Etienne est chargé de réaliser les plans et le maître charpentier Laurent Coulomb de réaliser la construction. A la suite de ce séjour, il rentre à Brest.

La période de 1689 à 1720

En 1689, une nouvelle ordonnance organise la profession des charpentiers de la Marine. Elle établit une hiérarchie dans le métier : le maître charpentier est responsable de la construction de la charpente du navire. Il est secondé par deux contremaîtres qui encadrent les charpentiers.

(...) En 1691, Etienne est qualifié de maître constructeur. A cette date, l'ancienne terminologie de maître charpentier est remplacé par les appellations de maître constructeur, constructeur, sous-constructeur, élève constructeur. Ces appellations récompensent souvent les charpentiers ayant suivi la formation dans les écoles de construction.

La disgrâce prend fin en 1693, date à laquelle Etienne Hubac se voit confier la construction d'une unité majeure : le Soleil Royal, deuxième du nom, de 2400 tonneaux. Le précédent Soleil Royal, premier vaisseau de plus de 2000 tonneaux, réalisé à Brest, avait été construit par son père en 1669.

Le 12 janvier 1707, il reçoit les félicitations du roi pour la construction du vaisseau de deuxième rang, le Magnanime.

En 1719, Etienne Hubac est chef des constructions et des radoubs à Brest. Il définit avec Josselin Hélie, les plans types des vaisseaux de 80 et de 94 canons.

Son dernier navire sera le vaisseau de 74 canons : le Sceptre, mis en chantier en 1719. 

Etienne Hubac décède le 12 février 1726 à Brest.

Il a construit à Brest les navires suivants :

  • 1676 : La Subtile, frégate de 75 tonneaux, 10 canons.
  • 1683 : L'Apollon, vaisseau de 3e rang de 900 tonneaux, 58 canons.
  • 1684 : Le Vermandois, vaisseau de 3e rang de 1000 tonneaux, 64 canons.
  • 1685 : Le Fanfaron, brûlot de 250 tonneaux, 10 canons.
  • 1686 : L'éveillé (ex espagnol Fourgon), flûte transformée en vaisseau de 5e rang de 250 tonneaux, 30 canons.
  • 1686 : La Normande, flûte de 300 tonneaux, 20 canons.
  • 1686 : La Loire, flûte de 500 tonneaux, 30 canons.
  • 1686 : L'Espion, brûlot de 300 tonneaux, 24 canons.
  • 1691 : Le Formidable, vaisseau de 1er rang de 1800 tonneaux, 94 canons.
  • 1693 : Le Soleil Royal, vaisseau de 1er rang de 2400 tonneaux, 104 canons.
  • 1695 : Le Téméraire, vaisseau de 3e rang de 900 tonneaux, 50 canons.
  • 1695 : L'Oiseau, vaisseau de 5e rang de 300 tonneaux, 30 canons.
  • 1696 : Le Mercure, vaisseau de 3e rang de 850 tonneaux, 52 canons.
  • 1699 : L'Hermione, vaisseau de 5e rang de 300 tonneaux, 30 canons.
  • 1704 : L'Auguste, vaisseau de 3e rang de 800 tonneaux, 54 canons.
  • 1705 : La Sphère, flûte de 500 tonneaux, 40 canons.
  • 1706 : Le Magnanime, vaisseau de 2e rang de 1400 tonneaux, 72 canons.
  • 1720 : Le Sceptre, vaisseau de 2e rang de 1500 tonneaux, 74 canons.

 

(La famille Hubac. Maîtres-charpentiers, constructeurs de vaisseaux à Brest, par Jean-Paul Pronost, CGF)

 

Colbert de Terron à Colbert :

"Port-Louis, le 19 décembre 1664.

En passant à Quimper-Corantin, j'ay retiré du collège des jésuistes un des enfantz du sieur Hubac, aagé de quinze ou seize ans, et l'ay remis entre les mains de son père pour en faire un bon maistre charpentier, au lieu d'un juge de village. C'est un petit garçon qui a la fisionomie fort bonne et fort spirituelle. Je lui ay promis que quand il auroit esté un an auprès de son père pour aprendre à connoistre le bois et les commencemens de sa profession, que le roy l'entretiendroit quelque temps à Paris pour y aprendre à dessiner, et qu'ensuitte S. M. luy feroit encores la grâce de le faire voiager en Hollande et Angleterre, pour se rendre fort habil. J'ay avancé cela du mien, croyant que vous l'aprouveriés, et que l'on doibt en user ainsy. En vérité, c'est une bonne famille, et dans laquelle les choses qui regardent le service du roy sont considérées avec grand respect. Si dès à présent vous jugiés à propos de faire donner quelque petite chose à Hubac le père soubz le nom d'Estienne Hubac son filz, par forme de pension pour son aprentissage, ce seroit un aiguillon dans ceste famille-là pour leur faire entreprendre touttes choses. Il ne s'agit en cela que de 20 ou 30 pistolles, qui ne peuvent estre plus utillement employées..."

(Correspondance administrative sous le règne de Louis XIV, tome IV)

***

Tréouret (de)

1699 : mariage à Lopérec de demoiselle Marie Charlotte de Tréouret et noble homme Jean Baptiste L'Haridon, sieur de Penguilly, avocat en parlement, sénéchal des juridictions de Méros-Rosily et Le Moustoir.

1700 : 1 enfant baptisé à Lopérec, issu de leur couple.

 

Marie Charlotte de Tréouret est la fille de Michel de Tréouret, sieur de Penanhoas, et Françoise Lamarre.

 

 

Penanhoas. Son nom et sa situation.

Ce substantif se décompose en Penn, "tête", et nouas ou noas "nue" - "tête nue", pays dénudé. Est-ce à cause du large plateau un peu découvert, avec landes, où est situé le dit manoir qui domine de ce fait toute la vallée encaissée du Dourduff ? ou si ce nom fut donnée à cause de la chapelle du lieu, auprès de laquelle le moine Pezrec avait sans doute bâti son ermitage. Nous ne savons et laissons aux hagiographes le soin d'élucider la question.
(...)
Là, le mot principal, qui semble être Pennaroas, se décompose en Penn-ar-roas : Penn, "tête", "bout", et roas, "rivière" ou "ruisseau" ; ce qui veut dire "bout du ruisseau". Il est réel en effet qu'en face sud du manoir la rivière du Dourduff fait un coude très prononcé en forme de tête. En outre le manoir de Penanhoas se trouve près de la tête, c'est-à-dire près de la source d'un petit ruisseau qui va se jeter dans le Dourduff. Il est donc au "bout du ruisseau". L'on pourra choisir laquelle des deux étymologies est la meilleure...
(...)

Au XVIIe siècle, ce furent les Tréouret qui étaient possesseurs du manoir et de la seigneurie de Penanhoas. Les Tréouret étaient une vieille famille bretonne du Cast, où existait encore à la Révolution un vieux château de ce nom.

Leurs armes étaient : d'argent au sanglier de sable en furie, allumé et défendu d'argent, avec la devise : Soevit, furit et ardet. (Il est en furie, se rue et flamboie)

Ils avaient fourni à toutes les réformations et montres de 1426 à 1562, et leur famille fut maintenue en 1669, aussi bien pour Tréouret (Cast) que pour Penanouaz (Lopérec), Penfoullic (Fouesnant), Coatlez et Trohannet (Briec), comme pour Kerstrat en Châteaulin.

Au commencement du XVIIe siècle Louis de Tréouret, époux de Louise de Moëlien, dame douairière de Kerstrat, était chef de nom et d'armes de la famille. L'un de ses fils, Joseph-Hyacinthe de Tréouret, époux d'Anne de la Roche, alla habiter à Trohannet en Briec ; un autre, Urbain de Tréouret, seigneur de Kerstrat, époux d'Anne Le Gouvello, fut longtemps sénéchal de Châteaulin, et un troisième, Guy-Michel de Tréouret, et son épouse Françoise de la Marre, étaient seigneur et dame de Penanouaz, possédant encore le manoir du Bruil qui passa aux de Penguern. Un acte contrôlé du temps nous enseigne que, le 30 août 1683; écuyer Michel de Tréouret, châtelain de Penanhoas et y demeurant, fit aveu de sa terre, manoir et dépendances, à la seigneurie du Faou.

(Association bretonne. Comptes-rendus, procès-verbaux, mémoires. 52e congrès tenu à Moncontour du 2 au 7 septembre 1912. BnF, Gallica)
 

La famille Tréouret de Kerstrat est une très ancienne maison reconnue noble d'extraction lors de la réformation de 1669.

Nous citerons parmi les principales alliances contractées par cette famille jusqu'au XVIIIème siècle celles : de Rocaz (XVème siècle), Mouezan (XVème siècle), de la Bouexière, Le Meur (XVIème siècle), du Poulmic, de Kerloaguen, de Botmilliau (XVIème siècle), de Moëlien, Le Baud (XVIème ou début du XVIIème siècle), Le Gouello, de l’Hospital (XVIIème siècle), de Tinténiac (XVIIIème siècle), Hérisson de Beauvoir (20 octobre 1790).

Cette famille a possédé les seigneuries de Penerguez, de Kerstrat, de Penfoulic, etc.

Un de ses membres, messire Urbain Tréouret, sgr de Kerstrat, fut sénéchal de Châteaulin au XVIIème siècle, il avait épousé noble demoiselle Françoise Le Gouello.

Armes : D'argent au sanglier de sable en furie, ayant la burnière et les défenses d'argent.

Devise : Soevit, furit et ardet (Il sévit, il rage, il flamboie).

(Paul Aveneau de La Grancière)

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Maison Gommery

​1698 : mariage à Brest Les-Sept-Saints de noble homme François Gommery, sieur de la Maison, écrivain général au port de Brest, (veuf d'Eléonore Torledan) et Etiennette L'Haridon.

François Gommery, sieur de la Maison, est le fils de Jean Baudray, sieur de Gomery, et Marie de la Maison.

 

1713 : mariage à Brest Les-Sept-Saints de demoiselle Madeleine de la Maison Gommery et noble homme Vincent L'Haridon, sieur de Kerallain, écrivain de la Marine.

1714-1735 : 14 enfants baptisés à Brest Les-Sept-Saints et Saint-Louis, issus de leur couple.

 

1724 : Françoise de la Maison Gommery, sœur de Madeleine et fille de François, mariée en 1724 à Brest Saint-Louis à Guillaume Pichot, écrivain de la Marine. 

1727 : "requête présentée en notre chambre des comptes de Bretagne par noble homme Vincent L'Haridon, sieur de Kerallain, écrivain ordinaire de la marine au port de Brest, et dame Madelaine Gommery son épouse, et noble homme Guillaume Pichot, sieur de Kerdizien aussi écrivain ordinaire de la marine audit port, et dame Françoise Gommery son épouse, icelles de leur mari bien et dûment autorisées, tendante à avoir acte de la présentation de l'aveu et dénombrement d'une grande maison située rue du quai de la ville de Brest avec ses appartenances et dépendances (...) leur échus et advenus auxdites dames de Kerallain et de Kerdizien de la succession de demoiselle Eléonore Torledan veuve noble homme François Gommery sieur de la Maison, leur mère"

***​

Henry

1701 : mariage à Châteauneuf-du-Faou d'écuyer Julien Jean Henry, sieur de Kerhontenan, chevalier seigneur de Botquignen, chevalier de l'ordre militaire de Saint-Louis, lieutenant de vaisseau du Roi, et demoiselle Marie Françoise L'Haridon, dame de Keranmoal.

1702-1720 : 14 enfants baptisés à Crozon, Roscanvel et Brest, issus de leur couple.

  • Vincent Guillaume Henry, né en 1710, est écuyer, sieur de Kerhoantenan à son mariage à Quimper en 1735. Il épouse Josèphe Corentine Hervieu, fille du doyen des juges du Présidial de Quimper. En 1761, désormais veuf, à son mariage en secondes noces, il est chevalier seigneur de Botquigny
  • Louis Pierre Henry, né en 1713, se marie en 1750 à Crozon avec demoiselle Marie Catherine Mitern de Rozanbay, fille de l'ancien gouverneur de l'Isle Dieu et capitaine de la milice garde côte de la paroisse de Crozon. A cette date, il est lieutenant des vaisseaux de Sa Majesté, écuyer, chevalier de Botquignen.

 

Julien Jean Henry, sieur de Kerhontenan, est le fils de Pierre Henry, sieur de Kerloas, et Suzanne de Kerguelen.

 

 

Extraict des registres de la Chambre establie par le Roy pour la reformation de la Noblesse du pais et duché de Bretagne, par lettres pattentes de Sa Majesté du mois de Janvier 1668, veriffiees en Parlement le 30e Juin, ensuivant :

Entre le Procureur General du Roy, demandeur, d’une part. Et escuyer Henry Henry, sieur de Kerhouantenan, demeurant en sa maison de Kerhouantenan, paroisse de Croson, evesché de Cornouaille, ressort de Quimpercorentin, et faisant pour escuyer Pierre Henry, sieur de Querloas, son frere puisné, ensemble demeurants (…) deffendeurs, d’une part.

Veu par lad. Chambre quatre extraits de comparutions faictes aud. Greffe d’icelle :

(…) La deuxiesme, du 5e jour de Febvrier an present 1669, aussi faicte par maistre François le Garrec, procureur dud. Henry Henry, sieur de Querhouantenan, faisant pour escuyer Pierre Henry, sieur de Querloas, son frere puisné, contenant qu’aux fins de sa procuration il declare soustenir la qualité de noble escuyer d’ancienne extraction et de porter les susdictes armes.

(…)

Induction d’actes et tiltres au soustien de la qualité dud. noble et discret missire Henry Henry, sieur de Kerhouantenan, faisant tant pour luy que pour escuyer Pierre Henry, sieur de Kerloas, son frere juveigneur, deffendeur ; ladicte induction fournie audict Procureur General du Roy, demandeur, le 5e jour de Fevrier dernier, an presant 1669, par laquelle auroit esté conclud à ce que lesdicts Henry et Pierre Henry soient maintenus en la qualité d’escuyer et noble d’extraction et droict de porter pour armes : De sable à un aigle d’argent, et aux autres droicts, honneurs, prerogatives et advantages des autres nobles gentilshommes de la province, et qu’ils seront employés au rolle et catalogue des nobles soubz le ressort de Quimpercorentin, evesché de Cornouaille, pour le soustient desquelles conclusions les deffendeurs maintiennent estre issus de la maison noble et seigneurie de la Motte, en la paroisse de Plourhan, evesché de St-Brieuc, qui portent pour armes : De sable à l’aigle d’argent, comme il se voyent encore en divers endroits, tant en bosse qu’en vitres, en l’eglise parochialle de Plourhan, ou est situé ledict manoir de la Motte, qui est à present possedé par messire Jacques de Robien, seigneur de la Boullays et de la Motte, par succession de Yzabeau Henry, fille unique et heritiere de feu Jacques Henry, escuyer, sieur de La Motte, qui estoit frere aisné de l’ayeul des deffendeurs, lesquels articulent à faits de genealogie qu’ils sont, scavoir ledict Henry Henry, fils aisné, heritier principal et noble, et ledict Pierre Henry, fils puisné de deffunct escuyer Jan Henry, sieur de Querhouantenan, et de damoiselle Marie Marion, de la maison noble de Querhuel, leur pere et mere ; que ledict Jan Henry, sieur de Querhouantenan, estoit fils aisné, principal et noble d’autre escuyer Henry Henry, de son mariage avec damoiselle Catherine de Querhouantenan, heritiere dudict lieu ; que ledict Henry Henry estoit fils juveigneur d’escuyer Jacques Henry, seigneur de la Motte, et de damoiselle Françoise Ruffault, proprietaire de la Boullais, que ledict Jacques Henry, pere desd. autre Jacques et Henry Henry, estoit fils aisné, principal et noble d’escuyer Jan Henry et de damoiselle Jeanne de la Haye, de la maison de la Haye à present fondue en celle de Perrien ; que ledict Jan Henry, sieur de la Motte, estoit fils aisné, principal et noble d’autre Jan Henry, vivant sieur de la Motte, de son mariage avec damoiselle Ysabeau de Querprigent ; que ledict Jan Henry, premier du nom, estoit fils aisné, principal et noble d’escuyer Roland Henry, sieur de la Motte, de son mariage avec damoiselle Perrine le Borgne ; que ledict Rolland estoit fils aisné, heritier principal et noble de autre Roland Henry, escuyer, sieur de la Motte, de son mariage avec Catherine Puzcoet, et que ledict Roland, premier du nom, estoit fils aisné, principal et noble de Perrot Henry et Alliz Jecquel.

Pour preuve de laquelle genealogie ainsy establie sont rapportez, aux fins de lad. induction, les actes qui s’ensuivent :

Sur le degré des deffendeurs raporte :

  • un extraict du papier baptismal de l’eglise parochialle de Crauson, contenant que le 6e jour de May 1638 fut baptise noble Henry, fils naturel et legitime de nobles gens Jan Henry, sieur de Querhouantenan, et de damoiselle Françoise Marion ; ledict extraict datté au delivrement du 12e jour d’Avril 1666, signé : Raguenes, curé à Crauson.

 

Sur le degré de Jan Henry, pere des deffendeurs, sont raportees deux pièces :

  • La premiere est un acte de transaction passees entre escuyer Henry Henry, sieur de la Motte, d’une part, et escuyer Jan Henry, sieur de Querhouantenan, son fils aisné, faisant tant pour luy que pour ses freres et sœurs, touchant le debet du conte tenu par ledict Henry Henry aud. Jan, son fils, des biens de damoiselle Catherine de Querhouantenan, sa mere ; ledict acte en datte du 14e jour de Novembre 1640, deument signé et garanty, Tanjou, notaire.
  • La seconde est un acte de partage noble et advantageux baillé par Jan Henry, escuyer, sieur de Querhouantenan, à nobles gens Anne Henry, dame de Botquin, faisant pour elle et pour Janne Henry, dame de Creahquehouallec, Pierre le Bourhis et Louise Henry, sa compaigne, sieur et dame de Launay, Jan Pentres et Catherine Henry, sa compaigne, sieur et dame de Boduael, Marie Henry, dame de Quernaou, faisant pour Allain Henry, sieur de Querzadez, tous cadets et juveigneurs dud. seigneur de Querhouantenan, aux biens de la succession de deffuncte noble damoiselle Catherine de Querhouantenan, leur mere, et ce apres la recognoissance desdictes parties d’estre noble et de gouvernement noble et que leurs predecesseurs et ancestres s’estoient de tout temps gouvernes noblement aux faicts de leurs partages ; ledict acte en datte du 6e jour de May 1642, deuement signé et garanty.

 

Sur le degré dudict Henry Henry, pere dudict Jan, sont rapportees trois pieces :

  • La premiere c’est un acte de partage noble et advantageux baillé par escuyer Jacques Henry, sieur de la Motte-Boullaye, fils aisné, heritier principal et noble de deffuncte damoiselle sa mere, dame de la Boullaye, à escuyer Henry Henry, sieur de la Boullaye, son frere, aux successions nobles et advantageux tant directes que collateralles de lad. deffuncte damoiselle Françoise Ruffault, leur mere, et de deffunct François Henry, sieur de Querhuon, leur oncle, et ce apres que lesdictes parties ont recogneus lesdictes sucessions nobles et advantageuses pour avoir esté de tout temps immemorial partagees noblement et advantageusement par leurs predecesseurs ; ledict acte en datte du 27e jour d’Octobre 1606, deuement, signé et garanty.
  • La seconde est un autre acte de partage noble et advantageux baillé par ledict escuyer Jacques Henry, sieur de la Motte, fils aisné, heritier principal et noble de lad. deffuncte demoiselle Françoise Ruffault, dame de la Boullaye, à damoiselle Ysabeau Henry, dame de Coetaudon, et Allix Henry, dame de Querverder, aux biens de la successions de ladicte Ruffault, à condition de tenir leur partage dudict Jacques, comme juveigneurs d’aisné, et ce apres leur connoissance que ladicte succession estoit noble, noblement gouvernee et qu’elle debvoit estre noblement et advantageusement divisée et departie, s’estant ladicte Ruffault et ses predecesseurs de tout temps immemorial comportee noblement et ayant sesdicts predecesseurs aussy partagé leur successions comme se justifioit par les anciens partages de la maison de la Boullaye ; led. acte du 13e jour de Decembre 1605, deument signé et garanty.
  • Le troisiesme est un contrat de vante faict par noble escuyer Jacques Henry, sieur de la Motte, mary espoux de damoiselle Françoise Ruffault, dame de la Boullaye, fille aisnée, heritiere principalle et noble de deffunct Prigent Ruffault, sieur en son temps dud. lieu, qui fils aisné, herittier principal et noble estoit de deffunct escuyer Jacob Ruffault, sieur en son temps dud. lieu de la Boullais, son pere, du lieu de la Longrais, à noble escuyer Guillaume Taillart, sieur de Restolles, fils aisné, heritier principal et noble de deffunct Pean Taillart, escuyer, sieur en son temps dudict lieu de Restolles, qui fils aisné, heritier principal et noble estoit de deffuncte damoiselle Magdeleine Ruffault, fille aisnee dudict sieur de la Boullays, qui sœur germaine estoit dud. Jacob ; ledict contrat en datte du 13e jour de Mars 1571, deument signé et garanty.

 

Sur le degré de Jacques, pere desd. Jacques et Henry Henry, raporte :

  • Un acte de transaction passee entre nobles homs Jacques Henry, sieur de la Motte, fils aisné, heritier principal et noble d’escuyer Jan Henry, sieur dudict lieu de la Motte, et de damoiselle Jeanne de la Hays, ses pere et mere, et haut et puissant Charles de Perrien, seigneur de Perrien, mary et espoux de damoiselle …, heritiere seulle, principalle et noble de Yvon de la Hays, escuyer, frere germain de lad. Jeanne, touchant l’execution du contract de mariage de lad. Jeanne de la Hays avec le dit Jan Henry, led. acte en datte du 4e jour d’Aoust 1576, deument signé et garanty.

 

Sur le degré dud. Jan, pere de Jacques, est raporté :

  • Un acte de partage noble et advantageux des biens de la succession de deffuncts Jan Henry et Ysabeau de Querprigent, vivants sieur et dame de la Motte, fait entre maistre Jan Henry, leur fils aisné, heritier principal et noble, d’une part, et damoiselle Alliette Henry, sa sœur puisnee, par lequel ledict Jan aisné baille à ladicte Aliette, sa sœur puisnee, les heritages y employez, pour en jouir par heritages à jamais et à les tenir de luy comme juveigneur d’aisné, et ce après qu’ils ont chacun conneu estre nobles gens et leurs predecesseurs de tout temps immemorial, et les successions dont estoit question avoir esté reglees, gouvernees et partagees noblement et advantageusement, scavoir les deux tiers aux aisnez et le tiers aux puisnez ; led. partage en datte du 22e jour de May 1558.

 

Sur le degré dud. Jan, pere dud. autre Jan, sont raportees deux pieces :

  • La premiere est un contract de mariage fait entre nobles gens Jan Henry, fils aisné, principal heritier expectant et noble de Roland Henry, sieur de la Motte, d’une part, et Ysabeau de Querprigent, fille aisnee, principalle heritiere et noble de feu maistre Jan de Querprigent, de luy procree en feue Jeanne le Bloiz, sa femme, seule unique (sic) de Jan le Bloiz, et Anne Lucas, sa femme espouse, en datte du 8e jour de Septembre 1499, deument signé et garanty.
  • La seconde est un partage noble et advantageux baillé par Jan Henry, fils aisné, heritier principal et noble de feu Roland Henry et Perrine le Borgne, sa femme, en leur temps sieur et dame de la Motte, à Maurice Henry, son frere juveigneur, aux biens de la succession desdicts deffuncts, leur pere et mere communs, par lequel led. Jan baille à son frere juveigneur la somme de 18 livres de rente, dont il luy promet en faire assiepte sur la maison de Querhuhon, pour en jouir durant sa vie seulement, en telle maniere qu’il n’en eust peu faire transport, allienation ny vente en nulle ny aucune maniere, et est outre raporté que led. Jan receut led. Morice à homme desdicts 18 livres de rente ; led. acte en datte du 10e jour de Juillet 1528, deument signé et garanty.

 

Sur le degré dudict Roland, pere dud. Jan, sont rapportees trois pieces :

  • La premiere c’est un acte de convention de priseurs, pour parvenir à partage de la succession de Catherine Puzcouet, fait entre Roland Henry, son fils aisné, heritier et principal et noble, en elle procré de feu Roland Henry, son premier mary, et Charles Cariou, second mary de lad. Puscoet, ledict acte de convention en datte du 2e jour d’Octobre 1472, signé : Taillard.
  • La seconde est un acte de transaction passee entre ledict Roland Henry, fils aisné, heritier principale noble de lad. Catherine Puscoet, sa mere, et ledict Charles Cariou, mary de lad. Puscoet, par lequel ledict Roland bailla partage à Guillaume Cariou, son frere uterin, et dont ledict Roland le receut à homme, en presence dud. Charles Cariou, son pere ; ledict acte en datte du 15e Decembre 1472, deument signé et garenty.
  • Le troisiesme est un acte de mainlevee prise par Jan Henry en la succession collateralle de Clemence Henry, fille de Jan, qui frere estoit de Perrot Henry, dans lequel est articulé que ledict Jan Henry estoit fils de Rolland et son heritier principal et noble ; que ledict Roland estoit fils aisné, heritier principal et noble d’autre Roland, et que led. autre Roland estoit aussy fils aisné, heritier principal et noble de Perrot Henry ; led. acte en datte du 12e jour de May 1541, deument signé et garenty.

 

Sur le degré dud. Roland, pere d’autre Roland et fils dud. Perrot, sont raportees deux pieces :

  • La premiere est un acte d’appointé passé entre Rolland Henry, heritier principal et noble, par representation de son pere, de deffunct Perrot Henry, d’une part, et Guillaume Gallays, touchant les sucessions dud. Perrot Henry et Clemence Geslin, sa premiere femme ; led. acte datté du 13e jour de Febvrier 1467, deument signé et garenty.
  • La seconde est un acte de tutelle et de partage passé entre Jan Henry, tuteur et garde de Roland Henry, fils aisné, principal et noble d’autre Roland Henry, et Jan Simon et Jeanne Henry, sa femme, d’une part, et Henry Muhroire, seigneur de Murhoire, de la succession Allix Jecquel, femme en premières noces de Marion de Murhoire, pere dud. Henry Murhoire, et qui femme avoit esté, en secondes nopces, dud. Perrot Henry, pere dud. Rolland ; ledict acte portant partage noble sauff un tretrant et portant que le cadet a faict l’hommage à l’aisné, et se voit aussy par icelluy que led. Perrot Henry contracta mariage avec ladicte Alix Jecquel, sa femme, pere et mere dudict Roland Henry, le 3e jour d’Avril 1405 ; ledict acte en datte du 8e jour de Juillet 1457, deument signé et garenty.

 

Requeste dud. noble et discret messire Henry Henry, escuyer, sieur de Querhouantenan, faisant tant pour luy que pour escuyer Pierre Henry, sieur de Querloas, son frere juveigneur, deffendeurs, tandante à ce qu’il pleust à la Chambre (reconnoistre), ledict Henry Henry pour cheff de nom et d’armes de la famille de la Motte-Henry privativement et exclusivement aud. Pierre Henry, sieur de la Vieuville, l’un des deffendeurs, qui en a pris la qualité dans sad. induction dudict jour 21e Febvrier dernier, laquelle luy sera rayee comme n’estant sorty que d’un ancien collateral de la famille, il y a plus de six vingt ans, comme aussy luy decerner acte qu’il n’a aucun intérest d’advouer ou contester l’attache des sieurs de la Grange et Fontaine-Bouche Henry, sauff à eux à s’attacher à la famille dud. sieur de la Vieuville, deffendeur ; lad. requeste mise au sac par ordonnance de ladite Chambre de ce jour, avec l’extraict de la Chambre des Comptes y attaché, par lequel il conste qu’en la reformation de l’evesché de St-Brieuc, faicte en 1513, soubz le rapport de la paroisse de Plourhan, est fait mention de Jan Henry, sieur de la Motte, noble, ayant maison et metayrie noble audict lieu de la Motte, et ayant aussy une autre maison et metairie noble de la Grandville, et est aussy fait mention de Roland Henry, pere dud. Jan ; qu’en la montre des nobles, anoblis et autres sujets aux armes et tenants fieffs nobles de l’evesché de St- Brieuc, tenue en l’an 1483, comparut Roland Henry, en brigandines, salades, espee, arc, trousse, les bras couverts, deux chevaux.

Et tout ce que vers ladicte Chambre a esté mis et induit, conclusions dudict Procureur General du Roy, meurement consideré.

LA CHAMBRE, faisant droit sur l’instance, a declaré et declare lesdicts Henry, Pierre et autre Pierre, Jan, Claude et Yves Henry nobles et issus d’extraction noble, et comme tels leur a permis et à leurs descendants en mariage legitime de prendre la qualité d’escuyer, et les a maintenus aux droits d’avoir armes et escussons timbres appartenants à leur qualité et à jouir de tous droits et franchises, exemptions, immunites, preeminences et privileges attribuez aux nobles de cette province, ordonne que leurs noms seront employez au rolle et catalogue des nobles, scavoir desdicts Henry et Pierre Henry en celluy de la senechaussee de Quempercorentin et desdicts Pierre, Jan, Claude et Yves Henry en celluy de la juridiction royalle de Saint-Brieuc.

Faict en ladicte Chambre, à Rennes, le 14e jour de May 1669.

 

Nobiliaire et armorial de Bretagne, par Pol Potier de Courcy (1890) :

Henry, sr de la Villeguesseau, de la Motte et de la Grandville, par. de Plourhan, - de Kerhouatenant, par. de Crozon, - de la Vieuville, - de la Grange, - des Noës, - de la Fontaine-Bouché, par. de Lantic,- de la Morlaye, - de Kerloaz, - de Kermorvan, - de Kermadec, - de Kermartin.

Anc. ext., réf. 1669, neuf gén. réf. et montres de 1423 à 1535, par. de Plourhan, év. de Saint-Brieuc.

De sable à l'aigle éployée d'argent.

Perrot, partage à viage en 1405 et épouse Alice Gicquel ; Yves, conseiller au parlement en 1636 ; un membre admis aux honneurs de la cour en 1788; un général de brigade en 1888.

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